Guide des contractuels enseignants du second degré 2025


Guide des contractuels enseignants du second degré 2025

Guide des contractuels enseignants du second degré 2025

Nous mettons à votre disposition ce guide des contractuels enseignant du second degré qui recense de façon exhaustive vos droits, qu’il faut connaître pour pouvoir les faire respecter, ainsi que vos obligations, qu’il faut connaître également afin qu’aucune tâche non liée à l’exercice de votre mission ne vous soit imposée.

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Podcast la section académique de Corse du syndicat Action & Démocratie CFE-CGC

Un podcast qui s’intéresse à la section académique de Corse du syndicat Action & Démocratie CFE-CGC.
🤖Podcast et voix de synthèse générés par IA

👓Consulter le dépliant A4 Action & Démocratie

Azzioni è Dimucrazia di Corsica
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Action & Démocratie dépliant A4

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Choisir ACTION & DÉMOCRATIE :

Une évidence

pour reconstruire l’école et défendre ceux qui la font vivre

lire ci-dessous : Action & Démocratie dépliant A4

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Non au recul des droits en cas de maladie ! Action & Démocratie / CFE-CGC saisit le Conseil d’État

Communiqué

Action & Démocratie / CFE-CGC

saisit le Conseil d’État

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Fidèle à son identité et aux valeurs portées par sa dénomination, le syndicat de l’éducation de la CFE-CGC Action & Démocratie choisit, une fois encore, d’agir pendant que d’autres renoncent ou font semblant en se bornant à publier des communiqués sans conséquence, à lancer des pétitions sans stratégie ou bien à
appeler à des grèves sans résultat.

Non au recul des droits en cas de maladie !

Le syndicat Action & Démocratie / CFE-CGC a officiellement saisi le Conseil d’État afin de faire annuler la circulaire du 15 mars 2024, qui réduit à 90 % le traitement des fonctionnaires en congé de maladie ordinaire.

Ce texte, émanant de la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP), impose à des milliers d’agents publics, déjà fragilisés par la maladie, une perte de rémunération injuste et brutale.

Pour Action & Démocratie / CFE-CGC, cette mesure constitue un recul sans précédent des droits des agents, en particulier dans un contexte où la souffrance au travail, le burn-out et les arrêts maladie liés aux conditions d’exercice sont en forte hausse dans l’Éducation nationale.

« Pénaliser financièrement un agent malade, c’est le doublement de la peine. C’est inadmissible. La santé des agents publics ne peut pas être une variable d’ajustement budgétaire. », déclare Jean-Michel LUJAN-TADDEÏ, président de la section corse du syndicat.

En saisissant le Conseil d’État, Action & Démocratie entend faire respecter le principe de protection des agents publics et faire barrage à toute tentative d’érosion de leurs droits fondamentaux.

👉 Action & Démocratie dépose également une question prioritaire de constitutionnalité à propos de cette circulaire qui fait peser sur les seuls fonctionnaires la charge de combler les déficits du budget de la nation, qui plus est au détriment de leur santé.


📩 Contact presse :
Action & Démocratie / CFE-CGC de Corse
aetd.corse@gmail.com

🔗 Plus d’infos : https://actionetdemocratie.com/90-du-traitement-en-cas-de-maladie-ad-saisit-le-conseil-detat/

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Guide des AESH 2025


Guide des AESH - Action & Démocratie
Guide des AESH Droits & obligations 2025

Guide des AESH 2025

Nous mettons à votre disposition ce guide des AESH qui recense de façon exhaustive vos droits, qu’il faut connaître pour pouvoir les faire respecter, ainsi que vos obligations, qu’il faut connaître également afin qu’aucune tâche non liée à l’exercice de votre mission ne vous soit imposée.

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CRPE : Une réforme de plus pour pas grand-chose…

CRPE : Une réforme de plus pour pas grand-chose…

La ministre Élisabeth Borne vient d’entériner une énième réforme de la formation
initiale des Professeurs des Écoles, qui entrera en vigueur pour les candidats au CRPE de 2026.

Cette réforme, censée répondre à la crise de recrutement, suscite chez plusieurs syndicats de nombreuses réserves. Pour Action & Démocratie, si elle va dans le bon sens, elle ne suffira pas cependant à traiter les vraies causes de la crise du recrutement.

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Formation initiale des PE : les principaux changements

  • Un concours passé à BAC+3 et non plus en fin de master.
  • Un CRPE en deux temps :

1) Admissibilité : deux épreuves écrites portant d’une part sur les disciplines fondamentales (français et mathématiques), d’autres part sur les autres domaines d’enseignement (HG, sciences, technologie, langue vivante, arts, EMC).

2) Admission en deux épreuves orales : français/mathématiques et entretien de motivation.

  • Création d’une Licence Professorat des Ecoles (LPE) visant à préparer les étudiants au métier. Les étudiants qui auront obtenu cette licence seront dispensés des épreuves d’admissibilité du CRPE.
  • Deux ans de formation au sein d’un INSPE avec un renforcement du  temps dédié à la maîtrise des disciplines et à la didactique. Les deux ans de formation seront rémunérés (environ 1400 € nets mensuels la première année comme élève fonctionnaire, puis environs 1800 € nets comme fonctionnaire stagiaire).

Les objectifs affichés par le gouvernement sont certes louables et nous en partageons les grandes lignes. Il s’agit, selon la ministre, de rendre le métier plus attractif en proposant une rémunération dès l’entrée dans la formation professionnelle, d’élargir le vivier de candidats en abaissant le niveau d’entrée au concours (bac+3) pour limiter les abandons en master et de mieux former les futurs enseignants, en renforçant la maîtrise disciplinaire et la pédagogie pratique.

Une réforme plutôt utile mais loin d’être suffisante

Action & Démocratie reconnaît certaines avancées, notamment s’agissant du renforcement de l’horaire consacré à la maîtrise des disciplines qui doit rester le premier critère pour acquérir le titre de professeur. Or avec le maintien de 800 heures en INSPE, la formation initiale risque encore d’être marquée par des approches pédagogiques inefficaces et idéologiques, peu adaptées aux réalités du terrain. Le seul lieu de formation pratique pertinent est la classe, ce pourquoi Action & Démocratie a toujours plaidé pour la suppression des formations hors-sol au profit d’un accompagnement des débutants par des enseignants expérimentés et bienveillants qui y consacreraient une partie de leur service plutôt que la confier à des formateurs de papier déconnectés du terrain.

Enfin, si l’octroi du statut d’élève fonctionnaire aux lauréats du concours est une bonne chose, ainsi que le niveau de la rémunération (qui était inférieur de moitié dans la première version de la réforme), il ne faudrait pas que le recrutement à Bac+3 conduise, à terme, à un nouveau déclassement statutaire et salarial : combien de temps faudra-t-il en effet au gouvernement pour décider qu’un personnel recruté à BAC+3 doit être moins rémunéré qu’à BAC+5 ?

Surtout, la véritable crise n’est pas une crise de formation mais bien une crise de vocation liée notamment à :

  • L’absence de perspective de carrière et l’absence de mobilité géographique,
  • L’augmentation des violences scolaires et des incivilités,
  • L’absence de protection fonctionnelle effective des personnels par leur hiérarchie,
  • L’alourdissement des charges administratives,
  • L’hétérogénéité extrême des classes sans moyens adaptés pour différencier,
  • L’école inclusive imposée sans accompagnement réel.

Le verdict d’Action & Démocratie

Cette réforme, mieux pensée que les précédentes, ne règlera pas le fond du problème.

Sans revalorisation salariale sérieuse, amélioration des conditions de travail et refondation de la politique éducative, le métier de professeur des écoles continuera à se dévaloriser, et la crise des recrutements persistera.

Action & Démocratie appelle donc à des mesures beaucoup plus ambitieuses pour restaurer l’attractivité du métier et sauver l’École de la République.

Retrouvez nos propositions pour l’École ICI

Référence :
Décret n° 2025-352 du 17 avril 2025 modifiant les conditions de recrutement et de formation des corps enseignants, du personnel d’éducation et des maîtres de l’enseignement privé sous contrat du ministère chargé de l’éducation nationale

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Du Capes de spécialité au BTS enseignement

Du Capes de spécialité au BTS enseignement

Réflexion sur la réforme de la formation des enseignants

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Une formation scientifique « de qualité »

Dans un dossier de présentation édité le 28 mars 2025, Elisabeth Borne justifiait la réforme de la formation initiale des enseignants en invoquant deux arguments :

  • le déclassement des élèves français dans les tests de performance internationaux en langue natale et en mathématiques.
  • une perte massive d’attractivité du métier de professeur.

« Nous devons regarder ces réalités en face », indique la ministre. Regarder passivement, semble-t-il, puisque le constat d’échec n’est assorti d’aucune analyse de fond sur les racines du mal. Mais passons, et regardons – puisqu’on nous y exhorte – ce qu’on nous propose.

Les bacheliers aspirant à devenir professeurs bénéficieront d’une formation scientifique de trois ans qui les mènera à la Licence. Dès son obtention, ils se présenteront au concours du Capes : s’ils réussissent, ils pourront se considérer comme recrutés par l’État et l’État les considérera comme comme scientifiquement mûrs, dotés des connaissances suffisantes pour concevoir des contenus dignes d’un véritable enseignement.

Néanmoins, quand on y regarde de plus près, les trois années évoquées en seraient plutôt deux : la simple lecture du dossier nous apprend en effet que 70 % de l’enseignement sera consacré aux « savoirs disciplinaires », le tiers du temps restant sera, quant à lui, alloué aux « enjeux didactiques et pédagogiques », au « contexte institutionnel » et aux stages (dix semaines). Eu égard aux difficultés actuelles des étudiants de L1 dans les domaines de l’expression et du raisonnement, on pourrait déjà penser que trois années de formation scientifique seraient bien maigres pour transformer un étudiant en maître d’une ou plusieurs disciplines. Mais si un tiers du temps affecté à l’enseignement scientifique sert à faire autre chose, nos trois années se transformeront peu ou prou en deux années d’acquisition effective des connaissances. Rappelez-vous, il faut relever le niveau… mais pas celui des enseignants. Par ailleurs, les professeurs ainsi formés seront-ils encore capables d’accéder aux études de troisième cycle et de soutenir une thèse de recherche dans leur domaine scientifique de formation, comme c’est le cas aujourd’hui ?

Vers la licence professionnelle

Soyons honnêtes, ce n’est plus d’une licence classique que les futurs enseignants seront titulaires mais d’une licence professionnelle, diplôme particulier visant l’insertion dans le travail et non l’acquisition d’une culture, au sens large du terme. Le master qui suivra sera dans la même veine et accentuera même cette tendance professionnalisante des études supérieures. La ministre assure, sur tous ses supports de communication, que les étudiants lauréats continueront de bénéficier d’une « formation scientifique de qualité » mais on note une insistance spectaculaire sur « la différenciation », « l’école inclusive », « la connaissance des élèves », « les valeurs de la République », « le numérique éducatif (IA) », « l’égalité filles-garçons », les enjeux écologiques, etc. On se demande bien quelle formation scientifique de qualité pourrait être dispensée au milieu de tous ces concepts censés permettre aux professeurs d’accomplir ces fameuses « missions complémentaires » qui se transforment bien souvent en heures de rien pour les élèves.

Et pourquoi pas le BTS ?

On le sent, devenir enseignant consistera avant tout à répéter des postures et à les faire adopter ensuite aux élèves. La contradiction qui traverse cette réforme est profonde mais passerait presque inaperçue. Levons l’ambiguïté : aucune formation scientifique sérieuse ne peut aller de pair avec une telle instrumentalisation du savoir. C’est de l’escroquerie caractérisée.

Il faut savoir ce que l’on veut : des enseignants spécialistes d’un domaine, capables de produire une pensée indépendante et à ce titre dignes de former la jeunesse à l’autonomie critique ou un technicien de l’enseignement capable d’agir, au nom de l’Etat, en répétiteur sur les thèmes chers à l’idéologie du moment ? Si c’est la dernière tendance qui l’emporte, soyons clairs et honnêtes, un Brevet de Technicien Supérieur suffira amplement.

En juillet 2024, les sociétés savantes et certains syndicats demandaient un moratoire sur la réforme des enseignants en pointant, dans une tribune, le risque de « déqualification globale du métier » et des « attentes disciplinaires en forte baisse ». A Action & Démocratie, nous irons jusqu’à parler de dénaturation, tant c’est la définition même du mot professeur qui est en train de changer. « Oui, mais à quoi bon charger la mule, quand on voit le niveau des élèves ? », diront certains. De quoi nous inscrire éternellement dans le cercle vicieux du fameux déclassement qu’on voulait enrayer.

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Le travail moderne

Le travail moderne : entre fatigue numérique, collègues fantômes et chefs tout-puissants

Préparez vos zygomatiques et vos sourcils circonspects, car aujourd’hui, on va décortiquer la joyeuse ambiance de nos lieux de labeur (ironie, quand tu nous tiens).

À la lumière des récentes enquêtes du Point, on dirait bien qu’au travail, c’est un peu comme une mauvaise série télé : les épisodes s’enchaînent, les rebondissements sont souvent ridicules, et à la fin, on se demande surtout où est passé notre temps (et parfois, notre santé mentale).

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La comédie tragique du quotidien au travail

Accrochez-vous, car le spectacle ne fait que commencer :

  • « Slack Fatigue » : quand la notification devient tortionnaire (Slack ou toute autre plateforme de communication collaborative propriétaire). Ah, Slack, notre « QG numérique » ! La belle promesse d’alléger le travail s’est transformée en une course effrénée à la réactivité. Disparaître quelques heures, c’est déjà être catalogué « salarié fantôme ». On scrute la pastille verte, on répond à des « tu peux checker quand t’as une minute ? » en sachant pertinemment que cette fameuse minute, on ne l’a plus. Les notifications pourrissent la vie, les messages s’empilent, et on finit par partager son lit avec son boulot. C’est la « Slack fatigue », mes amis, un épuisement bien réel face à ce flux ininterrompu. Pour les experts en lexicologie syndicale, on pourrait parler de surcharge informationnelle numérique chronique.

Source : https://www.lepoint.fr/economie/la-slack-fatigue-quand-les-notifications-pourrissent-la-vie-des-salaries-10-02-2025-2581937_28.php

  • La « colleague zone » : ensemble, mais tellement seuls. Vous souvenez-vous du temps où le travail était aussi un lieu de camaraderie, voire d’amitié ? Oubliez ! Place à la « colleague zone », cette zone grise où les liens se frôlent sans jamais se nouer. On déjeune seul devant son écran, les conversations se limitent à l’utile, et l’attente d’une complicité se solde par un silence poli. Même les pauses café, autrefois rituels de convivialité, se font rares. C’est une nouvelle forme d’isolement relationnel au travail, une érosion du collectif que nos experts qualifieraient de désaffiliation psychosociale progressive.

Source : https://www.lepoint.fr/economie/c-est-un-peu-triste-comment-la-colleague-zone-a-pris-le-pas-sur-l-amitie-au-travail-22-04-2025-2587873_28.php

  • L’Ère de l’« idiocratie » managériale : quand les apparences font loi. Ah, le management moderne ! Exit la compétence et le savoir-faire, place aux tableaux de bord, aux slides rutilantes et aux « KPI » (Key Performance Indicators, en anglais, ça fait plus pro) ! On choisit des managers plus à l’aise avec le reporting qu’avec la réalité du terrain. On assiste à la montée de ceux qui excellent dans l’art de la forme plutôt que du fond. Résultat ? Un sentiment de non-sens, une déconnexion hallucinante, et l’impression, chers collègues, qu’« on a basculés dans l’idiocratie » (à voir aussi : La kakistocratie : la promotion par l’incompétence). Nos spécialistes en sciences de gestion parleraient d’une prime à l’incompétence performante, ou de l’avènement du management par les indicateurs déconnectés du travail réel.

Source : https://www.lepoint.fr/economie/on-a-bascule-dans-l-idiocratie-quand-les-incompetents-grimpent-les-echelons-28-04-2025-2588357_28.php#11

  • Le dopage subtil au bureau : la chimie comme béquille. Face à la pression et à la peur de « décrocher », de plus en plus de salariés misent sur la chimie. Cocaïne, microdoses de LSD, ou détournement de médicaments psychostimulants comme la Ritaline, la drogue au travail change de visage. Elle devient une « béquille », une réponse chimique à un monde du travail qui exige l’endurance plus que l’équilibre. Pour nos experts en santé au travail, c’est le symptôme alarmant d’une pression intenable et d’une normalisation inquiétante de conduites addictives en milieu professionnel.

Source : https://www.lepoint.fr/economie/c-est-une-bequille-ces-salaries-qui-carburent-a-la-drogue-pour-tenir-24-03-2025-2585495_28.php

  • Le vol d’idées : le sport national de l’entreprise. Une idée brillante vous traverse l’esprit ? Attention ! Elle pourrait bien refaire surface dans la bouche de votre supérieur quelques jours plus tard. Le vol d’idées est monnaie courante, minant la confiance et l’engagement. Entre l’oubli involontaire (la « kleptomnésie ») et l’appropriation délibérée, la frontière est parfois floue. Nos sommités en psychologie du travail rappelleraient que s’approprier le travail intellectuel d’autrui est une forme de plagiat, un manquement à l’éthique professionnelle aux conséquences délétères pour le collectif.

Source : https://www.lepoint.fr/economie/mais-c-etait-mon-idee-le-pillage-ce-sport-de-bureau-ordinaire-07-04-2025-2586683_28.php

  • La disparition progressive de la pause déjeuner : manger vite et mal pour travailler plus ? Seule soupape d’humanité dans nos journées minutées, la pause déjeuner semble en voie de disparition. Réduite à un simple remplissage d’estomac, elle n’est plus un temps pour souffler et échanger. On déjeune seul devant son écran, on court faire des courses, on avale un sandwich entre deux mails. L’inflation du prix des repas n’arrange rien. Nos experts en ergonomie et qualité de vie au travail soulignent l’importance cruciale de cette pause pour la santé physique et mentale, et dénoncent sa réduction comme un facteur supplémentaire de stress et de fatigue.

Source : https://www.lepoint.fr/societe/lunch-box-stress-et-notifications-la-pause-dej-en-voie-de-disparition-24-02-2025-2583172_23.php

Ça vaut aussi pour l’Éducation nationale. N’en doutez pas !

Chers collègues, ne croyez pas être épargnés par ces joyeusetés ! Si les open spaces rutilants et les KPI à outrance sont peut-être moins prégnants dans certains secteurs, la pression de l’efficacité, la surcharge de travail, les réorganisations incessantes et le sentiment de perte de sens sont des maux qui vous sont aussi familiers. La « Slack fatigue » se transforme en avalanche de mails, la « colleague zone » en atomisation des équipes, et l’« idiocratie » managériale… eh bien, disons que certains choix de carrière au sein de l’administration pourraient alimenter quelques débats animés à la machine à café (quand elle n’est pas en panne !).

Et nos dirigeants politiques dans tout ça ?

Quand on observe l’état de notre beau pays après 40 ans de politiques menées tambour battant (et souvent sans grande concertation avec les forces vives, notamment syndicales), ne pourrait-on pas se demander si les symptômes décrits dans ces articles ne touchent pas aussi notre classe politique ? La déconnexion du réel, la primauté des apparences et des indicateurs biaisés, la difficulté à reconnaître les compétences et l’expérience… certains parallèles pourraient être tentants, n’est-ce pas ? Après tout, quand on voit le résultat, on pourrait légitimement s’interroger.

Télétravail, absentéisme, démissions, retraites et crise des vocations : des tentatives d’échapper à la toxicité ?

Face à cet environnement professionnel de plus en plus toxique, n’assiste-t-on pas à des stratégies d’évitement ? Le télétravail, souvent présenté comme une panacée, n’est-il pas aussi pour certains une manière de s’éloigner d’un management oppressant ou de collègues peu coopératifs ? L’absentéisme, les démissions, les départs anticipés à la retraite, et la crise des vocations dans certains secteurs, ne sont-ils pas autant de signaux d’alarme, des tentatives individuelles de fuir un système qui broie les individus ? La question mérite d’être posée : ces phénomènes sont-ils des choix délibérés de confort, ou des réactions de survie face à un monde du travail devenu délétère ?

L’espoir existe : jouer en équipe !

Pas de panique ! La situation n’est pas une fatalité. Nous ne sommes pas condamnés à subir indéfiniment la « Slack fatigue », la solitude de la « colleague zone » ou les décisions lunaires de managers hors-sol. L’espoir réside dans le collectif, dans notre capacité à nous organiser et à faire entendre nos voix.

Rejoindre la communauté syndicale d’Action & Démocratie / CFE – CGC Corse, c’est choisir de ne plus être seul face à ces défis. C’est renouer avec humanité et solidarité, pour la défense de nos droits, pour la construction d’un environnement professionnel plus sain, plus humain et plus juste. Ensemble, nous pouvons agir pour :

  • Défendre un meilleur équilibre vie pro / vie perso, en luttant contre la culture de l’hyperconnexion et en promouvant des pratiques de travail respectueuses du temps de repos.

  • Recréer du lien social au travail, en favorisant les échanges, la coopération et la reconnaissance mutuelle.

  • Promouvoir un management basé sur la compétence et le respect, en dénonçant les pratiques managériales toxiques et en exigeant une véritable reconnaissance des savoir-faire.

  • Défendre notre santé physique et mentale, en luttant contre toutes les formes de pression et de stress excessif.

  • Assurer la reconnaissance de la valeur de chacun, tout en valorisant la contribution de tous.

  • Réaffirmer l’importance de redonner du temps au temps, comme disposer d’une cantine (on peut toujours rêver), prendre le temps de la pause déjeuner qui est essentiel pour la récupération, le bien-être et le lien social.

Alors, n’attendez plus !

Rejoignez Action & Démocratie / CFE – CGC Corse et devenez acteur du changement.

Vous voulez nous soutenir : adhérez et donnez votre avis.

Vous voulez participez : nous vous proposons d’être référent d’établissement, référent de corps, d’être intégré sur des listes de candidatures pour siéger dans les instances de dialogues sociales (établissement, département ou académie), contactez-nous.

Ne vous demandez pas ce qu’Action & Démocratie peut faire pour vous, mais, ce que vous pouvez faire pour la communauté éducative avec Action & Démocratie. (Jean Frédéric Kilady, «Ich bin ein TZR».)

Ensemble, construisons un avenir où le travail rime avec épanouissement et non avec épuisement. Parce que, finalement, la meilleure des séries télé, c’est celle où les héros, unis, parviennent à changer le scénario !


Syndiquez-vous, resyndiquez-vous, vous verrez des changements !

Le bureau académique Action & Démocratie

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Retraite progressive à 60 ans dans la fonction publique

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Communiqué intersyndical 13 mai 2025

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