Soutien et action suite à l’agression d’une collègue à Bastia

Azzioni è Dimucrazia di Corsica

Communiqué

Le Syndicat Action & Démocratie / CFE – CGC Corse apporte son soutien total et entier à notre collègue victime de l’agression inqualifiable survenue à l’école Defendini de Bastia le vendredi 4 avril.

Nous tenons à exprimer notre solidarité la plus sincère envers elle face à cette épreuve.
 
En signe de soutien et en écho à l’appel lancé par d’autres organisations syndicales, Action & Démocratie / CFE – CGC Corse s’associe pleinement à l’appel à procéder à un

débrayage dans tous les établissements de l’académie de Corse le lundi 7 avril dès 8 h 30.

 
Nous encourageons tous nos adhérents et l’ensemble des personnels à se joindre à ce mouvement afin de marquer notre indignation face à cet acte de violence et de réaffirmer notre exigence d’un environnement de travail sûr et respectueux pour tous.
 
Action & Démocratie / CFE – CGC Corse prend acte positivement de la réaction rapide et des mesures prises par le Rectorat de l’académie de Corse suite à cette agression. Nous saluons notamment la prise de contact immédiate avec les équipes, le déplacement de l’autorité hiérarchique, la mise en place de la protection fonctionnelle et le dépôt de plainte par les services académiques. Nous notons également avec satisfaction l’interpellation rapide de l’auteure présumée des faits et son placement sous contrôle judiciaire, confirmés par le procureur de Bastia.
 
Cependant, Action & Démocratie / CFE – CGC Corse déplore vivement la répétition trop fréquente de telles agressions à l’encontre des personnels de l’éducation. Ces actes sont intolérables et rappellent la nécessité d’une vigilance constante et de mesures de protection efficaces pour garantir la sécurité de tous au sein de nos écoles.
 
Nous tenons à rappeler à l’ensemble des personnels de l’académie de Corse l’existence du guide académique d’accompagnement intitulé “Gestion des situations complexes”, dont l’élaboration a bénéficié de la participation des organisations syndicales. Cet outil précieux met à disposition des personnels l’ensemble des procédures visant à garantir un soutien inconditionnel de l’institution en cas d’incivilité ou d’agression dans le cadre de leurs fonctions. Ce guide est téléchargeable à l’adresse suivante :
Nous encourageons vivement chacun à en prendre connaissance.
 
Action & Démocratie / CFE – CGC Corse restera vigilant quant au suivi de cette affaire et continuera d’œuvrer pour la défense des droits et la sécurité de tous les personnels de l’éducation en Corse.
 
Le bureau académique

Vous vous foutez de nous ?!

Vous vous foutez de nous ?!

Quand les cadeaux aux entreprises font exploser la facture (que l’on nous demande de régler !)

Accrochez-vous à vos stylos et à vos convictions, car le moment est venu de plonger avec délectation (amère, certes) dans les abysses insondables du budget de notre douce France. On nous rebat les oreilles avec la dette, les déficits, et, bien sûr, le coût exorbitant de ces fainéants de fonctionnaires qui, entre deux grèves bien imméritées, ruineraient le pays. Ah, le fameux « fonctionnaire bashing », ce sport national qui consiste à désigner l’agent public comme le bouc émissaire idéal de tous nos maux financiers !

Mais si on grattait un peu le vernis de cette propagande éculée ? Si on regardait de plus près où partent réellement nos impôts, avant que Bercy ne nous explique qu’il faut encore nous serrer la ceinture ? Préparez vos loupes, car le voyage risque d’être… instructif.

Le festin des entreprises : 200 milliards d'euros, et vous, vous n’avez plus de papiers pour vous essuyer les mains aux toilettes !

En 2024, tenez-vous bien, les aides publiques aux entreprises ont englouti la bagatelle de 200 milliards d’euros … ! Oui, vous avez bien lu : 200 MILLIARDS ! Ça représente 23,69 % du budget total de l’État (844 milliards d’euros), soit plus de 30 % si on y ajoute les aides des collectivités territoriales…

Source : 200 milliards : le coût exorbitant des aides publiques aux entreprises

Pendant ce temps, on nous explique doctement qu’il n’y a plus un kopeck pour rénover les écoles, augmenter décemment les salaires ou embaucher les collègues qui nous manquent cruellement…. Cherchez l’erreur !

Vous vous foutez de nous ?!

Alors que nos ministères, et particulièrement le nôtre, voient leurs budgets scrutés à la loupe, chaque dépense analysée comme si nous piquions des rouleaux de papier toilette pour nos collections personnelles, il y a un domaine où la cigale chante à pleins poumons sans que personne ne lui demande de justifier ses vocalises : les aides aux entreprises.

Pour bien visualiser l’ampleur du phénomène, imaginez un peu :

Ministère

Budget 2024 (milliards €)

Proportion du budget total (%)

Comparaison avec les aides aux entreprises de 23,69 % du budget total

Défense

95,4

11,3 %

Les aides aux entreprises sont 2,14 fois plus élevées.

Éducation Nationale

86,9

10,3 %

Les aides aux entreprises sont 2,35 fois supérieures.

Intérieur

32,9

3,9 %

Les aides aux entreprises dépassent ce budget de 6,2 fois.

Solidarités et égalité

30,3

3,6 %

Les aides aux entreprises sont 6,73 fois supérieures.

Culture

4,466

0,6 %

Les aides aux entreprises sont 45,7 fois plus élevées.

Santé et accès aux soins

1,5

0,2 %

Les aides aux entreprises sont 136 fois plus élevées.

Source : Budget de l’État Dépenses par ministère

Avouez que ça donne le tournis ! Pendant qu’on nous serine qu’il faut faire des efforts, que le service public coûte trop cher, on déverse des sommes colossales sur les entreprises, souvent sans véritable contrôle ni évaluation des résultats concrets…. On nous promet le plein emploi, la compétitivité accrue, mais les défaillances d’entreprises et les licenciements continuent, notamment dans des secteurs clés, comme l’industrie et le BTP. Curieux, non 

Avec les multinationales au menu, l'argent public arrose les actionnaires

Le plus savoureux (si l’on peut dire) de cette histoire, c’est de constater que ces aides plantureuses atterrissent parfois dans l’escarcelle de multinationales qui se portent comme un charme, engrangent des profits records, pratiquent allègrement l’optimisation fiscale, versent des dividendes plantureux à leurs actionnaires et licencient ….

Prenons quelques exemples concrets :

  • Google France a bénéficié d’aides liées à la transition numérique et à l’innovation technologique …. Pourtant, lors d’une audition hilarante (si ce n’était pas si grave) devant une commission d’enquête sénatoriale en mars 2025, les responsables de Google France ont montré une méconnaissance sidérante des aides publiques dont ils avaient profité, notamment le fameux CICE (Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi) …. Les sénateurs, visiblement pris d’une crise de nerfs justifiée, ont littéralement « démonté » les représentants de la firme, incapables de fournir des chiffres précis et se retranchant derrière le caractère « automatique » de ces allègements…. On vous invite vivement à visionner cet extrait anthologique où l’on comprend que l’argent public s’évapore parfois sans que les bénéficiaires eux-mêmes n’en aient une idée claire !

Google a réalisé en 2024 un bénéfice net de 100 milliards de dollars.

Source : Q4-2024 : Google explose les compteurs, mais Wall Street fait la moue

Source : « Vous vous foutez de nous ?! » : Les sénateurs craquent, ça dégénère en direct !

  • Des entreprises comme Stellantis(bénéfice net 5,5 milliards d’euros), Michelin (bénéfice net 1,89 milliards d’euros) et TotalEnergies (bénéfice net 4,06 milliards d’euros), qui affichent des bénéfices à faire pâlir d’envie n’importe quel État en difficulté, reçoivent également des aides, notamment pour la transition écologique ou la maîtrise des prix de l’énergie, tout en continuant à gaver leurs actionnaires de dividendes ….

Sources : Stellantis résultats de l’année 2024Michelin publie un bénéfice en baisse en 2024  – TotalEnergie Résultats du quatrième trimestre 2024 et de l’année 2024

  • Un cas d’école, Sanofi, notre champion tricolore du labo ! On apprend dans les coulisses d’une commission d’enquête que l’entreprise est une adepte du Crédit d’Impôt Recherche (CIR). Figurez-vous que, sur l’assiette de ce CIR, 85% des dépenses étaient liées à de la sous-traitance, dont un coquet montant de 4 millions d’euros a traversé nos frontières pour l’Allemagne. On imagine nos sénateurs, un brin chafouins, demandant des comptes sur ces pratiques. Pendant ce temps, Sanofi, fort d’un bénéfice net mirobolant de 5,74 milliards d’euros et d’un bénéfice net par action de 7,12 € en 2024, veut supprimer plus de 300 postes en France dans ses équipes de recherche. On pourrait presque entendre les caisses de l’État chanter “allez l’Allemagne, allez l’Allemagne” pendant que les employés français se demandent à quelle sauce de l’emploi ils vont être “recherchés” ! Heureusement, la justice s’en est mêlée pour l’instant. Drôle de manière de remercier la générosité publique, n’est-ce pas ?

Sources : Sanofi accroît sa rentabilité en 2024Résultats de l’année 2024 Sanofi : la justice annule un plan prévoyant 325 suppressions d’emplois

Fonctionnaire bashing et services publics : Les boucs émissaires idéaux ?

Alors, bien sûr, quand les caisses de l’État toussent, qui accuse-t-on ? Les dépenses publiques, pardi ! Et qui sont les symboles de ces dépenses, si ce n’est les fonctionnaires et les services publics ? On nous serine à longueur de journée que nous coûtons trop cher, que nous sommes responsables de l’endettement abyssal de la France.

Qu’entendons-nous ? Qu’il faut allonger l’âge de la retraite et diminuer les indemnités journalières en cas d’arrêt maladie (jusqu’à 17 % de baisse pour certains salariés à partir d’avril 2025). En clair, on nous demande, à nous citoyens et fonctionnaires, de payer les pots cassés de ces cadeaux dispendieux aux entreprises…. On nous explique que c’est nécessaire pour réduire la dette, alors que les économies ainsi réalisées (60 milliards d’euros prévus en 2025) … ne représentent qu’une fraction (environ 29 %) du montant faramineux des aides aux entreprises (204 milliards d’euros) …. Cherchez l’erreur, bis repetita !

Comparons encore un peu :

Mesure

Montant annuel

Aides publiques aux entreprises

200 milliards € estimé 2025

Économies sur la réforme des retraites

~17 milliards € estimé 2030

Réduction IJ arrêt maladie

~0,9 milliard € estimé 2025

Sources : Retraite : le vrai rendement –  Budget 2025 : le Sénat réduit l’indemnisation des agents en arrêt-maladie

La France ! Championne du monde de la dette et de la générosité … Pendant que nous fonctionnaires devrons nous serrer la ceinture à tel point que nous pourrions utiliser nos nombrils comme bouton de pantalon, notre Lucky Luke national, d’un claquement de doigts plus rapide que son ombre, dégaine 2 milliards d’euros pour l’Ukraine. Et attention, ce n’est pas de la menue monnaie : chars, munitions, missiles et drones, rien que ça !

Pendant ce temps, l’Action Sociale Interministérielle (ASI), ce petit coup de pouce pour nos agents les plus modestes, voit son budget raboté de près de 30 millions d’euros. On leur supprime la prime de pouvoir d’achat en 2025, la GIPA (garantie individuelle du pouvoir d’achat) est aux oubliettes, et même l’aide pour le maintien à domicile (AMD) prend une claque de 1,5 million d’euros. N’oublions pas la baisse de 10 % du taux d’indemnisation des congés de maladie ordinaire et le recul de l’âge de la retraite à 64 ans.

On imagine les réunions au ministère : “Bon, les amis, pour l’Ukraine, on sort le chéquier sans sourciller. Pour l’ASI ? Ah bah faut faire des économies, hein ! Peut-être que les agents pourront se cotiser pour se payer des tickets resto … ukrainiens, tiens !” Quelle élégance dans la gestion des priorités !

Le contraste est saisissant. On rogne sur nos droits sociaux, on repousse l’âge de départ à la retraite, on diminue nos revenus en cas de maladie, alors que des milliards continuent de s’envoler vers des entreprises qui n’en ont souvent pas besoin, voire qui contribuent peu au budget de l’État via l’impôt sur les sociétés.

Sources : “On est à un point de rupture”, alertent quatre syndicats de la fonction publique avant la mobilisation du 3 avril – Action sociale interministérielle : les syndicats alertent sur une nouvelle envolée de la sous-consommation des crédits – Action sociale interministérielle : les syndicats alertent sur une nouvelle envolée de la sous-consommation des crédits

Alors, chers collègues, continue-t-on à faire le dos rond pendant que les budgets fondent plus vite qu’une glace au soleil d’août ?

On nous parle de rigueur budgétaire pendant que d’autres secteurs semblent moins touchés. Franchement, si on attend sagement dans notre coin que les choses s’améliorent par magie, on risque d’attendre longtemps, très longtemps ! Il est grand temps de sortir de nos classes et de montrer un peu de “collectif”.

Si chacun tire la couverture de son côté, on finit tous enrhumés ! Alors, pour une fois, au lieu de corriger des copies jusqu’à minuit, pourquoi ne pas prendre une adhésion à un syndicat ?

Ce n’est pas le Pérou, mais figurez-vous que plus on est nombreux à pousser dans le même sens, plus les négociations auront du poids. Alors, on se motive, on se syndique, et on fait entendre notre voix, parce qu’à force de nous la couper, on ne peut plus travailler et enseigner correctement, ni même vivre décemment pour nombre d’entre nous !

Seul, on subit. Ensemble, on agit !

Le bureau académique Action & Démocratie

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Rencontre à Ajaccio avec Monsieur le ministre de l’Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification

CFE-CGC Corse

Communiqué

Rencontre le 07 mars 2025 15H30 à Ajaccio avec Monsieur le ministre de l’Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification.

 
Monsieur le ministre de l’Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification, a reçu la CFE-CGC de Corse ce vendredi 7 mars 2025 à Ajaccio.
 

Action & Démocratie / CFE-CGC Corse faisait partie de la délégation.

Lors de cet entretien, la CFE-CGC de Corse a remis à monsieur le Ministre, la contribution au volet social sur l’autonomie “Processus Beauvau”. 
 
Ce document détaille nos contributions et revendications syndicales dans le cadre des discussions sectorielles  sur le volet social de l’autonomie de la Corse.
 
 Il met en lumière les enjeux sociaux cruciaux pour les salariés et fonctionnaires de Corse, dans un contexte socio-économique marqué par un coût de la vie élevée et des particularités démographiques, géographiques et économiques de la Corse.

 

Action & Démocratie / CFE-CGC Corse porte les préoccupations des agents au Ministre

 
Nous avons échangé particulièrement sur les revendications sociales de la CFE-CGC de Corse pour la fonction publique dans le cadre du processus d’autonomie. 
 
La CFE-CGC siégeant au niveau national, au Conseil Supérieur de la Fonction publique, notre syndicat portera ses propositions également dans cette instance.
 
Concernant la fonction publique :
 
Action & Démocratie  / CFE-CGC de Corse a exposé ses revendications spécifiques au secteur public en général et pour l’Éducation nationale, incluant la préservation des statuts de la fonction publique, l’importance de garantir la diversité de la représentativité syndicale et sa cohérence avec la représentativité syndicale nationale. 
 
  •  Nous avons insisté sur la nécessité de préserver et d’améliorer les statuts de la fonction publique en corse, en garantissant, comme pour le privé, l’application de la règle du mieux-disant entre les dispositions sociales nationales et régionales dans le cadre de l’autonomie à venir.
  • Nous avons demandé la pérennité des moyens financiers correspondants par l’État. Ces deux conditions nous paraissant essentielles pour assurer le progrès social dans le temps.
  • Nous avons souhaitez attirer l’attention sur la situation particulière des fonctionnaires en Corse, notamment en ce qui concerne le pouvoir d’achat et les conditions de mutation.
    • Nous revendiquons une majoration de traitement de 14 % pour rétablir une équité de pouvoir d’achat entre les fonctionnaires, ainsi que l’institution d’un barème de bonification qui favorise les mutations en Corse des fonctionnaires ayant des liens avec l’île.
  • Un point sur le devenir des établissements publics, France travail, AFPA, hôpitaux,  etc et de leurs personnels a été abordé 
          
 La CFE-CGC de Corse entend porter la voix des agents de la fonction publique et du secteur privé dans les discussions générales et sectorielles à venir et nous avons demandé lors de cet entretien avec le ministre, la création, dès à présent, d’un institut du dialogue social en Corse, pour travailler sur un socle de propositions et d’adaptations des textes sociaux nationaux si nécessaire, au contexte régional dans le cadre de l’autonomie. 
 
En conclusion, la CFE CGC demande que soit gravé dans le marbre que l’autonomie ne se traduise pas par une régression sociale et nous avons rappelé nos revendications générales :
  • Que le statut d’autonomie garantisse le maintien des dispositions sociales nationales dans le secteur public et privé.
  •  Que les acquis et textes sociaux nationaux en vigueur constituent le socle “minimum social garanti” : Dispositions du Code général de la fonction publique ,différents accords nationaux et régionaux du secteur public. Pour le secteur privé : les accords de branches, conventions collectives nationales, le code du travail, les accords régionaux en vigueur etc….).
  • Que les accords sociaux régionaux proposés à l’autonomie, modifiant les dispositions des accords sociaux nationaux et régionaux en vigueur devront être validés par la signature majoritaire des syndicats pour être applicables.  
Action & Démocratie / CFE-CGC Corse remercie Monsieur le ministre de l’Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification de cette démarche d’écoute des spécificités locales.

Autonomie et vigilance sur les acquis sociaux

CFE-CGC Corse

Communiqué

Participation de la CFE-CGC Corse à la rencontre avec M. François REBSAMEN, le Ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation

Le 12 février 2025, l’Union Régionale CFE – CGC Corse a participé à la Préfecture de Corse, à la rencontre avec Monsieur le Ministre de l’aménagement des territoires et de la décentralisation. Lors de cette rencontre, chaque organisation syndicale disposait de cinq minutes pour s’exprimer.

Autonomie et vigilance sur les acquis sociaux.

La CFE-CGC Corse a souligné l’importance d’une approche éclairée par les expériences d’autres territoires autonomes, notamment la Nouvelle-Calédonie. Des échanges ont eu lieu avec les homologues de Nouvelle-Calédonie de la CFE-CGC, permettant de bénéficier d’un retour d’expérience précieux sur les réalités de l’autonomie.

À titre d’exemple, la CFE-CGC a mis en évidence des disparités préoccupantes en Nouvelle-Calédonie, telles que:

  • Un temps de travail de 39 heures pour les fonctionnaires territoriaux, comparativement à 35 heures pour les fonctionnaires d’État ;
  • La non-répercussion des deux dernières augmentations du point d’indice pour les cadres territoriaux;
  • Un coût de la vie plus élevé combiné à un salaire minimum plus bas.

Face à ces constats, la CFE-CGC Corse a fermement insisté sur la nécessité de garantir la pérennité de la règle du mieux-disant dans le cadre du processus d’autonomie de la Corse. Cette règle assurerait que les mesures nationales et locales les plus favorables aux agents soient maintenues dans le temps, évitant ainsi toute régression sociale.

La CFE-CGC de Corse réaffirme son engagement à défendre les intérêts matériels et moraux des travailleurs corses et à veiller à ce que l’autonomie de la Corse se traduise par une amélioration concrète de leurs conditions de vie et de travail.

En savoir plus :  Contributions de la CFE – CGC de Corse au volet social de l’évolution institutionnelle de la Corse

Départ à la retraite : fiche pratique

AD-Corse

Départ à la retraite

Cette fiche pratique a pour objectif de vous éclairer sur les démarches à suivre pour préparer sereinement votre départ à la retraite. Les procédures ont été simplifiées, notamment avec la suppression de la demande de radiation des cadres, afin de faciliter votre transition vers une nouvelle étape de votre vie.

Le Compte Individuel de Retraite (CIR)

Qu’est-ce que c’est ?

Le CIR est un compte personnel où sont enregistrées toutes les informations nécessaires au calcul de votre pension. Il est essentiel de s’assurer que les données qui y figurent sont correctes et complètes.

Comment est-il créé ?

Dès votre recrutement, un CIR est créé par le service des retraites de l’État (SRE) à Nantes, suite à la demande du service gestionnaire de votre carrière. Vous devez fournir des données précises comme votre numéro d’inscription au répertoire national d’identification des personnes physiques (NIR), nom, prénoms et date de naissance.

‼️Le SRE est l’interlocuteur unique du fonctionnaire pour toute question relative à sa pension (vérification des droits constitués, liquidation et concession de la pension).

Que contient-il ?

Votre CIR contient des informations clés comme votre état civil, votre situation matrimoniale, votre parcours professionnel (grades, emplois, positions statutaires, etc.), les périodes de travail dans d’autres fonctions publiques, ainsi que d’autres éléments comme les périodes rachetées au titre des années d’études. Il est important de vérifier aussi les données relatives à une éventuelle invalidité.

Comment le consulter ?

Vous pouvez accéder à votre CIR via l’espace numérique sécurisé des agents publics (ENSAP) : https://ensap.gouv.fr. Il est recommandé de vérifier régulièrement les informations, surtout à partir de 45 ans, et de signaler toute erreur à votre service RH.

Pourquoi le vérifier ?

La pension est calculée sur la base des éléments inscrits dans le CIR. Une information erronée ou manquante pourrait avoir un impact sur le montant de votre pension

Les Étapes Clés Avant le Départ à la Retraite

Avant 55 ans

Assurez-vous que votre CIR est complet et exact en fournissant tous les documents nécessaires à votre service de gestion.

Après 55 ans

Vérifiez régulièrement votre compte sur ENSAP. Vous devez avoir une estimation de votre future pension dans le cadre du droit à l’information sur les retraites. En cas d’anomalie, contactez le SRE.

Deux ans avant le départ

Procédez à une nouvelle vérification de votre CIR et faites une simulation de votre pension via ENSAP. Le SRE peut vous accompagner pour toute question relative à vos conditions de départ, comme la date possible, et le calcul de la pension.

Vous pouvez les contacter au 02 40 08 87 65 ou sur le site https://retraitesdeletat.gouv.fr.

Mise à jour des informations

Mettez à jour votre profil ENSAP, et acceptez de recevoir des mailings du SRE pour faciliter la communication.

La Demande de Retraite

Quand déposer la demande ?

Déposez votre demande entre six et dix-huit mois avant votre date de départ souhaitée.

Comment déposer la demande ?

La demande se fait en ligne via le portail ENSAP.

Simplification de la procédure

À partir de 2025, la demande de départ à la retraite vaut demande de radiation des cadres. Vous n’aurez plus à effectuer de démarche supplémentaire auprès de votre administration. C’est le principe du “Dites-le-nous une fois”.

Radiation des cadres

Elle devient automatique une fois votre demande de départ à la retraite effectuée.

Information de votre supérieur hiérarchique

Bien que la procédure soit simplifiée et dématérialisée, il est recommandé d’informer votre supérieur hiérarchique de votre demande de départ à la retraite.

Le Circuit d’Information

Nouveau circuit

Un nouveau circuit d’information a été mis en place pour assurer le traitement de votre demande.

Les acteurs

Le SRE, les pôles Tosca (académiques, d’enseignement supérieur ou de l’administration centrale en charge des retraites) et votre service RH sont informés de votre demande.

Délai

L’administration dispose d’un délai de deux mois après réception de votre demande pour la signature de l’acte de radiation.

Rôle du pôle Tosca

Il reçoit les demandes de départ à la retraite, et transmet les informations nécessaires aux services RH compétents pour établir l’arrêté de radiation des cadres.

Rôle des services RH

Les services RH sont informés de votre départ et peuvent ainsi mieux anticiper les besoins en personnel.

Information

Vous serez informé de la procédure simplifiée suivie par votre employeur via le site de l’ENSAP.

Départ en Retraite pour Invalidité

Procédure spécifique : La demande de retraite pour invalidité suit une procédure spécifique. Elle doit être présentée par la voie hiérarchique à votre service académique ou d’enseignement supérieur.

Informations Complémentaires

  • Guide “Mon parcours retraite”: Le SRE met à disposition un guide qui vous oriente vers les services et informations adaptés à votre situation.
  • Contacts : Pour toute question relative à votre future pension, contactez le SRE au 02 40 08 87 65 ou sur leur site web. Pour les questions relatives à la fin de carrière (promotions, mutations etc.) contactez votre service de gestion du personnel.

Calendrier de mise en œuvre de la simplification (Annexe 1)

Le calendrier d’intégration dans le dispositif de simplification des départs en retraite est progressif. Pour la Corse, la simplification sera effective à partir d’avril 2025.

  • Avril 2025 : Corse (AAK27)

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🆘 Assistance syndicale

Vous pouvez aussi contacter votre délégué syndical qui pourra vous apporter son écoute et son assistance auprès de votre administration.

N’hésitez pas à nous contacter !

Sources :

Circulaire du 27-1-2025 portant sur la Simplification des modalités de gestion des retraites – Fin de la demande de radiation des cadres

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Contractuels, l’enquête qui déballe tout (ou presque !)

Contractuels l'enquête qui déballe tout

Chers collègues contractuels, vous vous demandiez ce qu’il advenait de vos réponses à notre grande enquête de janvier ? Eh bien, tenez-vous prêts, car les résultats sont arrivés et ils sont… comment dire… savoureux !

Souvenez-vous, en janvier dernier, Action & Démocratie / CFE-CGC de Corse s’est lancé dans une mission d’investigation digne des plus grandes séries policières : comprendre ce que vous, remplaçants de l’extrême, vivez au quotidien.

Vous avez répondu en masse, avec la verve et le franc-parler qu’on vous connaît !

Contractuels l'enquête qui déballe tout

Vous avez été nombreux à répondre à notre enquête “Contractuels ! On a besoin de vous ! ” et nous tenons à vous remercier chaleureusement pour votre participation.

Chez Action & Démocratie, on s’est retroussé les manches pour décortiquer vos réponses et croyez-nous, c’est parfois plus croustillant qu’un feuilleton télévisé. On a enquêté discrètement, promis !

Alors, prêts pour le débrief ? Accrochez-vous, ça va secouer un peu !

Le grand bazar des contrats :

  • Renouvellement : 59,9 % d’entre vous n’êtes pas informés du renouvellement de votre contrat dans les temps. C’est un peu comme jouer à la roulette russe administrative, non ? Et le pompon : 95,8 % n’ont pas reçu de notification écrite du motif de non-renouvellement ! On pourrait croire qu’on joue à cache-cache avec l’administration, sauf que là, le perdant c’est souvent vous.
  • Durée des contrats : Des contrats à durée variable, c’est le quotidien de beaucoup d’entre vous. On dirait que l’Éducation nationale a inventé le concept de “l’emploi jetable” ! Et on ne parle même pas des contrats qui s’arrêtent juste avant les vacances pour reprendre à la rentrée…
  • Contrats à la carte : 36,1 % des contrats ne mentionnent pas l’établissement d’exercice ! On dirait que certains d’entre vous sont recrutés à l’aveugle, comme des agents secrets en mission top secrète.

Conditions de travail : Le parcours du combattant

  • Manque de reconnaissance : 45,8 % d’entre vous ont le sentiment de ne pas être reconnus pour votre travail, et 40,8 % ne vous sentez pas intégrés aux équipes pédagogiques! On vous voit, on vous entend, et puis…
  • Accompagnement : Formation et tutorat ? Pour beaucoup, c’est le désert : 52,6 % n’ont bénéficié d’aucune formation et 61,6 % n’ont pas été accompagnés par un tuteur. On dirait qu’on vous envoie au front sans carte ni boussole !
  • Difficultés administratives : 44,4 % d’entre vous galèrent avec le renouvellement des contrats, les paiements, et l’accès à l’information. C’est un peu comme si l’administration avait un logiciel qui bug sans arrêt !

Bien-être et reconnaissance : SOS Détresse

  • Mal-être au travail : 23,8 % ne se sentent pas bien et ne pensent pas que l’institution se soucie de leur bien-être. Si l’Éducation nationale est un paquebot, vous êtes apparemment quelques-uns à vous sentir à la dérive.
  • Absence de considération : 75,3 % ont le sentiment d’un manque de considération de la part de l’administration. C’est un raz de marée !

Rémunération : Le nerf de la guerre (ou plutôt de la galère)

  • Salaires insuffisants : C’est un peu comme si on vous payait avec des billets de Monopoly. 

En conclusion : On ne lâche rien !

Cette enquête a mis en lumière la réalité parfois chaotique que vous vivez. La précarité, le manque de reconnaissance et les conditions de travail difficiles sont des problématiques qui doivent être prises au sérieux.

Action & Démocratie demande :

  • Le respect des délais de prévenance pour le renouvellement des contrats.
  • La justification écrite des motifs de non-renouvellement.
  • La limitation du recours aux CDD pour des besoins permanents.
  • La conformité des contrats avec le lieu d’exercice.
  • L’application du référentiel de rémunération des contractuels des métiers du numérique.
  • Une formation adaptée et un tutorat efficace pour tous les nouveaux agents.
  • Une communication claire sur vos droits.
  • Une majoration de traitement de 14 % pour tous les agents contractuels et titulaires pour rétablir une équité de pouvoir d’achat avec le continent.

Vos témoignages sont notre carburant pour agir et faire bouger les lignes. Et si vous avez d’autres anecdotes croustillantes (ou cauchemardesques) à partager, n’hésitez pas, on est toujours preneurs !

Les résultats complets de l’enquête sont disponibles en PDF ci-dessous pour les plus curieux.

Syndicalement vôtre,

Le bureau Action & Démocratie de l’académie de la Corse

Retrouvez ici les résultats qui décoiffent

(et qu’on a envoyés à M. le Recteur !)

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Congé de longue maladie – CLM : Fiche pratique

AD-Corse

Définition d’un CLM :

Le congé de longue maladie (CLM) est un droit accordé aux fonctionnaires, stagiaires et assimilés fonctionnaires lorsqu’ils sont atteints d’une maladie invalidante qui les empêche d’exercer leurs fonctions et nécessite un traitement et des soins prolongés.

Ce congé est accordé pour une durée maximale de 3 ans et peut être utilisé de manière continue ou discontinue. Il est généralement accordé par périodes de 3 à 6 mois.

Le CLM est accordé après un arrêt de travail de 3 mois au titre d’un congé de maladie ordinaire. Pendant les trois premiers mois d’arrêt maladie, le patient est indemnisé à plein traitement. Ensuite, l’indemnisation passe à demi-traitement, d’où la nécessité de demander le CLM dès que possible.

Il faut noter que le CLM peut également être accordé à la demande de l’administration employeur, si l’état de santé du fonctionnaire justifie une mise en congé.

⚠️ Points importants :

  • Le CLM est un droit accordé aux fonctionnaires titulaires ou stagiaires, en cas de maladie invalidante les empêchant d’exercer leurs fonctions et nécessitant un traitement et des soins prolongés.
  • La durée maximale du CLM est de 3 ans. Il peut être utilisé de façon continue ou discontinue, et il est accordé ou renouvelé par périodes de 3 à 6 mois.
  • Pour bénéficier d’un CLM, l’agent doit adresser une demande à son administration employeur, accompagnée d’un certificat médical délivré par son médecin traitant. La mise en CLM est prononcée après avis du conseil médical.
  • La liste des maladies ouvrant droit au CLM est fixée par arrêté, mais elle n’est pas limitative. Un CLM peut être accordé pour d’autres maladies, après avis du conseil médical.
  • L’administration employeur peut également demander la mise en CLM d’un agent, si son état de santé le justifie.
  • Pendant le CLM, l’agent perçoit une indemnisation pendant 3 ans :
  • Le CLM n’est pas renouvelable au-delà de 3 ans sur toute la carrière du fonctionnaire. Il est possible de bénéficier d’un nouveau CLM à condition d’avoir repris ses fonctions pendant au moins 1 an.
  • Selon certaines pathologies, à la fin de la première année de CLM, il peut vous être proposé d’opter pour un Congé de Longue Durée (CLD)
  • À la reprise du travail, le fonctionnaire revient sur son poste. Ce qui n’est pas le cas pour un CLD.

💶Rémunération en CLM :

  • Traitement indiciaire
    • 100 %pendant 1 an,
    • 60 %les 2 années suivantes.
  • Indemnité de résidence
    • 100 %pendant toute la durée du CLM.
  • Supplément familial de traitement (SFT)
    • 100 %pendant toute la durée du CLM.
  • Nouvelle bonification indiciaire (NBI)
    • 100 % pendant 1 an, 60 % les 2 années suivantes, tant que vous n’êtes pas remplacé dans vos fonctions.
  • Primes et indemnités
    • 33 %pendant 1 an,
    • 60 %les 2 années suivantes.

Démarches à suivre pour demander un CLM : 

Pour bénéficier d’un congé de longue maladie (CLM), un fonctionnaire doit en faire la demande.

Demande initiale

Vous devez soumettre à votre administration employeur (Recteur ou Inspecteur d’académie) une demande de Congé Longue Maladie (CLM), accompagnée d‘un certificat médical de votre médecin traitant. Votre mise en CLM est prononcée après avis du conseil médical.

En pratique, votre médecin traitant adresse directement au secrétariat du conseil médical un résumé de ses observations et toute pièce justificative relative à votre situation.

🔎Conseil d’Action & Démocratie :

Il est recommandé de joindre à votre demande le résumé des observations du médecin ainsi que toutes les pièces justificatives dans une enveloppe fermée portant votre nom et la mention « confidentiel médical ».

Procédure d’instruction par le conseil médical

Lors de l’instruction de votre dossier, le conseil médical peut faire appel à l’expertise d’un médecin agréé (liste des médecins agréés en Corse). Un médecin agréé est un généraliste ou spécialiste inscrit sur une liste établie dans chaque département par le préfet, sur proposition de l’Agence régionale de santé et après avis du Conseil départemental de l’ordre des médecins. Ce médecin est notamment chargé de réaliser les contre-visites et les expertises.

Au moins 10 jours ouvrés avant la date de la réunion du conseil médical, le secrétariat vous informe de cette date et de vos droits suivants :

  • Consulter votre dossier
  • Présenter des observations écrites et fournir des certificats médicaux
  • Être accompagné ou représenté par une personne de votre choix à toutes les étapes de la procédure

Le secrétariat du conseil médical vous informe également des voies de contestation possibles devant le conseil médical supérieur. Vous et votre administration employeur pouvez solliciter l’avis du médecin de votre choix auprès du conseil médical. Si jugé nécessaire, le conseil médical peut demander à vous entendre.

Le médecin du travail de votre administration est informé de la réunion du conseil médical. Il peut demander la communication de votre dossier médical, présenter des observations écrites ou assister à la réunion sans participer au vote.

Le conseil médical formule son avis et le transmet également à votre administration.

Si vous demandez un CLM pendant un congé de maladie, la date de début de votre CLM correspondra à la date de la première constatation médicale de votre maladie. Votre congé de maladie sera alors requalifié en CLM.

 

Demande de renouvellement

Au cours de votre première année de Congé Longue Maladie (CLM) rémunérée à plein traitement, le renouvellement de votre CLM est prononcé à votre demande sans que le conseil médical soit consulté.

Vous devez soumettre une demande avec un certificat médical précisant la prolongation nécessaire de votre congé et sa durée.

Pour prolonger votre CLM au-delà d’un an, donc au-delà de la période rémunérée à plein traitement, la décision est prise après avis du conseil médical.

L’administration vous demande de passer un examen médical agréé au moins une fois par an. Si vous refusez de vous soumettre à ces examens, votre rémunération est suspendue.

Si vous ou votre administration employeur n’êtes pas d’accord avec l’avis du médecin agréé, vous pouvez saisir le conseil médical.

🔎Conseil d’Action & Démocratie :

Faites bien la demande de renouvellement un mois avant la fin de votre CLM.

📌Bon à savoir :

  • Certaines mutuelles peuvent compléter les revenus jusqu’à 100% du traitement indiciaire.
  • Si vous êtes en accession à la propriété, certains contrats d’assurance du crédit immobilier permettent la prise en charge totale ou partielle des remboursements en cas de perte de revenus.
  • Si vous êtes en affection de longue durée (ALD), le jour de carence ne s’applique pas en cas de congés de maladie accordés après un 1er congé de maladie pour une même affection de longue durée pendant une période de 3 ans à partir du 1er congé de maladie.
  • Si vous êtes un élu local et que vous êtes placé en arrêt maladie, vous ne pouvez continuer à exercer votre mandat électif que si votre médecin l’a expressément autorisé sur l’arrêt de travail.
  • Si vous devez vous déplacer sur le continent pour raison médical consulter le site internet de l’INSEME : Organisez votre départ.

‼️Recommandations d’Action & Démocratie :

  • Conservez précieusement une copie de la déclaration d’accident et du certificat médical.
  • Transmettez vos documents en recommandé avec avis de réception.
  • Respectez les délais de transmissions.
  • Le service RH est votre interlocuteur privilégié pour toute question relative à la déclaration d’accident de service. N’hésitez pas à le solliciter si besoin.

✉️Où envoyer le dossier :

Pour les enseignants du second degré

  • Rectorat / DPE – Boulevard Pascal Rossini – BP 808 – 20192 Ajaccio Cedex 4

Pour les personnels non enseignants

  • Rectorat / DPAEBoulevard Pascal Rossini – BP 808 – 20192 Ajaccio Cedex 4

Pour les enseignants du 1er Degré

  • DSDEN de Corse du Sud / DPEM – Boulevard Pugliesi Conti – BP 832 – 20192 Ajaccio Cedex 4
  • DSDEN de Haute-Corse / DPEM – Palais de la Mer – 5 bis Rue du Chanoine Leschi – BP 177 – 20293 Bastia Cedex

Contacts :

Vous trouverez les contacts dans l’annuaire numérique accessible via le portail intranet académique, avec authentification (identifiants du webmail) :

https://pia.ac-corse.fr/annuaire/

(Dans le champ recherche, vous pouvez filtrer avec le nom du service : DPE, DPAE , DPEM…)

🆘 Assistance syndicale

Vous pouvez aussi contacter votre délégué syndical qui pourra vous apporter son écoute et son assistance auprès de votre administration.

N’hésitez pas à nous contacter !

Sources :

education.gouv.fr : Vie professionnelle et situation personnelle – Congé de longue maladie

service-public.fr : Congé de longue maladie (CLM) du fonctionnaire

radiotherapie-hegp.fr : Congé longue maladie / Congé longue durée et radiothérapie

fonction-publique.gouv.fr : Modalités d’indemnisation des agents en cas de congés de longue maladie et de grave maladie dans la fonction publique de l’État

service-public.fr : Fonction publique d’État : les modalités des congés de longue maladie et de grave maladie évoluent

service-public.fr : Le jour de carence pour maladie existe-t-il dans la fonction publique ?

lagazettedescommunes.com : Un élu local en arrêt de travail peut-il continuer à exercer ses fonctions électives ?

 Références :

Section 2 : Congés de longue maladie (Articles L822-6 à L822-11) : Code général de la fonction publique :

Arrêté du 14 mars 1986 : relatif à la liste des maladies donnant droit à l’octroi de congés de longue maladie.

Le décret n° 2024-641 du 27 juin 2024 : relatif au régime de certains congés pour raison de santé des fonctionnaires et des agents contractuels de l’État a été publié au Journal officiel du 29 juin 2024.

Accord interministériel du 20 octobre 2023 : relatif à l’amélioration des garanties en prévoyance (incapacité de travail, invalidité, décès) dans la fonction publique de l’État.

Contractuels ! On a besoin de vous ! ✊Une enquête en 25 questions.

Contractuels : Un contrat, deux contrats, trois contrats, pas de problème le contractuel s'adapte !
On a entendu dire que certains agents contractuels galèrent un peu (beaucoup ?) avec la gestion de leur contrat. Du coup, chez Action & Démocratie, on s’est retroussé les manches et on a concocté un petit questionnaire pour 🤫 enquêter discrètement 🤫 sur vos conditions de travail.
 
L’objectif ? Voir si les galères sont juste des cas isolés ou si c’est la fête du slip pour tout le monde ! 🎉 (on ne vous le souhaite pas, hein…)
 
Pas de panique, c’est 100% anonyme, vous pouvez même zapper les questions qui vous font rouler des yeux. 😏
 
Alors, on compte sur vous pour déballer vos témoignages croustillants (ou vos coups de gueule, on est ouverts !) et nous aider à faire la lumière sur cette sombre affaire ! 🕵️‍♀️
 
Merci d’avance pour votre participation ! 💪
Contractuels : Un contrat, deux contrats, trois contrats, pas de problème le contractuel s'adapte !
Un contrat, deux contrats, trois contrats, pas de problème le contractuel s'adapte !

Marre de vous sentir comme des fantômes dans l’Éducation Nationale ? De ramer pour comprendre les méandres de vos contrats et de vos droits ? On vous comprend !

C’est pourquoi Action & Démocratie / CFE – CGC de Corse lance une grande enquête pour enfin vous donner la parole. 🤫

Oui, on parle bien de vous, les remplaçants de l’extrême ! Vous qui jonglez entre les classes, les niveaux, les disciplines, les établissements, parfois même les départements les DSDEN, le Rectorat et autres bureaux, le tout avec le sourire (enfin, presque…) ! 😁

Ce questionnaire, c’est l’occasion de faire entendre votre voix, de dire ce que vous vivez vraiment, sans filtre et en toute anonymité. Vous n’êtes pas obligés de répondre à toutes les questions, mais chaque témoignage compte !

Imaginez : grâce à vos réponses, on pourra enfin avoir une vision de la réalité du terrain. On pourra rappeler que derrière les chiffres, il y a des personnes, des compétences, des envies, et oui, parfois aussi des frustrations. 😤

Questionnaire agents contractuels

Alors, n’hésitez plus ! Jusqu’au 31 janvier,
prenez quelques minutes pour répondre à ce questionnaire.
 
C’est un petit clic pour vous, mais un grand pas pour tous les contractuels de Corse ! 💪

Ensemble, faisons bouger les lignes !
P.S. : Pour les plus courageux d’entre vous, n’hésitez pas à partager vos anecdotes les plus savoureuses (ou les plus cauchemardesques) dans les commentaires ! On adore les histoires de contractuels qui finissent bien (ou mal, ça dépend des jours…). 😉
 
 

Syndicalement vôtre,

Le bureau Action & Démocratie de l’académie de la Corse

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Borne-out à Mayotte, entre cyclone, couacs ministériels et satellites musqués

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Mayotte ! Cette île, qui était un paradis, ne faisait déjà plus rêver avec sa surpopulation et son insécurité croissante… Alors, après le passage du cyclone Chido et de notre duo de choc ministériel, M. Bayrou et Mme Borne… Accrochez-vous bien, la gestion de crise du « Gouvernement du LOL » promet d’être… mouvementée !

En ce début d’année, nos pensées se tournent naturellement vers nos compatriotes mahorais. Touchés de plein fouet par le cyclone, nous leur souhaitons force et courage face à cette épreuve. Espérons que la solidarité nationale, déjà à l’œuvre, saura perdurer pour accompagner la reconstruction de leur île et leur redonner espoir en l’avenir.

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Le Petit Papa Noël, comme disait Tino Rossi avec sa voix de velours, n’a pas oublié notre petit soulier en cette fin d’année. Un nouveau gouvernement a pris ses quartiers et, si l’on veut bien leur laisser le bénéfice du doute, les premiers signes nous laissent quelque peu perplexes.

Point positif : Exit McKinsey ! Ouf, cette fois-ci, on dirait qu’on a fait confiance à l’appareil d’État pour élaborer le plan “Mayotte Debout“. Pas de cabinets de conseil étrangers aux honoraires exorbitants pour gérer la crise, comme ce fut le cas pendant la pandémie de COVID. On respire !

Acte 1 : Mme Élisabeth “Terminator” Borne tourne le dos à l’Éducation nationale… et à l’empathie !

Deux profs, courageux rescapés de l’apocalypse mahoraise, osent interpeller la ministre sur l’absence de soutien dans les bidonvilles. Vous savez, ces endroits charmants où l’eau courante est une légende et l’électricité un mythe… La réponse de notre chère ministre ? Un demi-tour digne d’un western spaghetti, agrémenté d’un sourire crispé qui aurait fait fuir un clown ! On se croirait dans “The Walking Dead”, mais avec des zombies en tailleur Chanel.

Mme Borne, est visiblement plus habituée aux 49.3 qu’aux marques d’affection.  Dommage, les profs n’avaient pas de pancartes ni de slogans… juste des témoignages poignants et un besoin criant de soutien. 

Acte 2 : Mme Borne, l’humoriste masquée ?

Alors que M. Bayrou, le visage grave, évoque les dizaines de morts du cyclone, on aperçoit derrière lui…  Mme Borne, hilare ! La ministre aurait-elle confondu le bilan humain avec un sketch de Bigard ? Mystère ! “Attitude indécente, elle est contente d’apparaître à la caméra”, a réagi un internaute sur X.

On se console en se disant qu’elle devait rire de la communication gouvernementale, un véritable festival d’improvisation et de maladresses.

Acte 3 : Starlink, l’étoile filante de la souveraineté numérique ?

Les vieux démons ne meurent jamais. Alors qu’Orange se démène sur le terrain pour rétablir le réseau, le Premier ministre, tel un chevalier sur son cheval blanc (enfin, son avion ministériel), débarque avec la solution miracle : Starlink ! Les satellites d’Elon Musk vont reconnecter Mayotte… et accessoirement faire grincer des dents chez Orange.

Laurentino Lavezzi, directeur des affaires publiques d’Orange, n’a pas mâché ses mots : “Pas un mot pour les opérateurs !” s’est-il indigné. Et oui, Orange, SFR, Free… tous à la corbeille ! On sacrifie une fois de plus la souveraineté nationale et le savoir-faire français sur l’autel du clinquant technologique made in USA. 

On se demande si le gouvernement a bien évalué la pertinence de Starlink, son coût, son impact sur la souveraineté numérique… Ou si c’est juste plus “glamour” de s’afficher avec Elon Musk qu’avec les opérateurs français ? Le ministre de l’Industrie, Marc Ferracci, a rapidement réagi pour tenter d’éteindre l’incendie en remerciant les opérateurs télécoms pour leurs efforts de rétablissement des communications à Mayotte.

Une lueur d’espoir apparait, toutefois, avec l’arrivée de Laurent Marcangeli au ministère de la Fonction publique.

Oubliées les déclarations chocs et les méthodes brutales de Guillaume Kasbarian! M. Marcangeli, lui, nous parle d’amour, de confiance, de travail main dans la main. Serait-ce enfin le début d’une ère de dialogue social apaisé ? On croise les doigts !

Du côté de l’Éducation nationale, en revanche, l’inquiétude domine avec la nomination d’Élisabeth Borne. Celle qui a usé et abusé du 49.3 ne semble pas avoir changé de méthode. Sa visite à Mayotte, qui semble marquée par un manque d’empathie flagrant envers les enseignants et les sinistrés, ne fait que renforcer nos craintes. Elle se dépasse, comme Maurice dans une célèbre publicité.

Alors, en ce début d’année 2025, que peut-on espérer ?

  • Que la solidarité nationale envers Mayotte se traduise en actes concrets et durables.
  • Que le gouvernement privilégie les solutions françaises et la souveraineté nationale.
  • Que le dialogue social soit enfin une réalité au sein de la Fonction publique.
  • Que Mme Borne retrouve le chemin du dialogue et de l’écoute attentive.
  • Et surtout… que 2025 soit une année plus sereine et plus juste pour tous les fonctionnaires !

Avec toute notre amitié syndicale,

Le bureau Action & Démocratie de l’académie de la Corse

2025 : ensemble pour un avenir meilleur !

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Chères et chers collègues,

2025 pointe le bout de son nez, avec son lot de promesses, de défis, et, soyons honnêtes, de casseroles qu’on traîne depuis un bail. Mais avant de chausser nos bottes pour arpenter ce nouveau chemin, faisons une pause. Une pause pour vous souhaiter, à toutes et à tous, une année pleine de joies, de réussites, et, si possible, avec un peu moins de galères au compteur.

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Mais parlons peu, parlons bien. Vous savez, la vie professionnelle, c’est un peu comme une partie de poker : si vous jouez seul, vous finissez souvent plumé. Et là, chers collègues, je vais mettre les pieds dans le plat (ne vous inquiétez pas, il est encore temps de digérer la bûche) : l’importance d’être syndiqué.

Peu importe, où, diraient certains, nous en convenons. Mais soyons francs, si vous cherchez un syndicat qui défend avec panache vos intérêts matériels et moraux, tout en vous offrant une place dans une aventure collective, Action & Démocratie a un siège libre avec votre nom dessus. Ce n’est pas du prosélytisme, juste une vérité simple : ensemble, on pèse plus lourd.

Le syndicat, c’est un bouclier contre les absurdités du quotidien, une tribune pour se faire entendre, et surtout, un moteur pour changer les choses. Alors, en 2025, faisons un vœu : celui de nous serrer les coudes, de défendre nos droits avec ferveur et, pourquoi pas, d’accueillir de nouveaux camarades dans cette belle famille qu’est Action & Démocratie.

Que cette année vous apporte des bonheurs, petits et grands, des rires à partager, et des victoires à célébrer, syndicales ou personnelles. On est là, on reste soudés, et on avance ensemble, comme toujours.

 

Avec toute notre amitié syndicale et nos meilleurs vœux,

Le bureau Action & Démocratie de l’académie de la Corse

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