2025 : ensemble pour un avenir meilleur !

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Chères et chers collègues,

2025 pointe le bout de son nez, avec son lot de promesses, de défis, et, soyons honnêtes, de casseroles qu’on traîne depuis un bail. Mais avant de chausser nos bottes pour arpenter ce nouveau chemin, faisons une pause. Une pause pour vous souhaiter, à toutes et à tous, une année pleine de joies, de réussites, et, si possible, avec un peu moins de galères au compteur.

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Mais parlons peu, parlons bien. Vous savez, la vie professionnelle, c’est un peu comme une partie de poker : si vous jouez seul, vous finissez souvent plumé. Et là, chers collègues, je vais mettre les pieds dans le plat (ne vous inquiétez pas, il est encore temps de digérer la bûche) : l’importance d’être syndiqué.

Peu importe, où, diraient certains, nous en convenons. Mais soyons francs, si vous cherchez un syndicat qui défend avec panache vos intérêts matériels et moraux, tout en vous offrant une place dans une aventure collective, Action & Démocratie a un siège libre avec votre nom dessus. Ce n’est pas du prosélytisme, juste une vérité simple : ensemble, on pèse plus lourd.

Le syndicat, c’est un bouclier contre les absurdités du quotidien, une tribune pour se faire entendre, et surtout, un moteur pour changer les choses. Alors, en 2025, faisons un vœu : celui de nous serrer les coudes, de défendre nos droits avec ferveur et, pourquoi pas, d’accueillir de nouveaux camarades dans cette belle famille qu’est Action & Démocratie.

Que cette année vous apporte des bonheurs, petits et grands, des rires à partager, et des victoires à célébrer, syndicales ou personnelles. On est là, on reste soudés, et on avance ensemble, comme toujours.

 

Avec toute notre amitié syndicale et nos meilleurs vœux,

Le bureau Action & Démocratie de l’académie de la Corse

Déclaration d’accident de service : Fiche pratique

AD-Corse

Faire une déclaration d’accident de service

Définition d’un accident de service :

Un accident est considéré comme un accident de service lorsqu’il survient :

  • Dans le temps et le lieu du service, c’est-à-dire pendant les heures de travail et sur le lieu d’affectation habituel.

Différents types d’accidents de service

  • Accident survenu dans le temps et le lieu du service
  • Accident survenu lors d’activités connexes constituant le prolongement normal des fonctions
  • Cas particulier du télétravail
  • Différents types d’accidents de trajet
    • Accident entre le lieu de résidence et le lieu de travail
    • Accident entre le lieu de travail et le lieu de restauration
  • Lors d’une activité qui constitue le prolongement normal des fonctions, par exemple lors d’une formation, d’une réunion en dehors du service d’affectation, d’une mission pour le compte de l’administration ou d’une activité syndicale dans le cadre d’un mandat. [2, 3]
  • En situation de télétravail, sous réserve qu’il ait eu lieu pendant les heures de télétravail et dans le cadre des fonctions exercées en télétravail.

Article 6 du décret n° 2016-151 du 11 février 2016 : Les agents exerçant leurs fonctions en télétravail bénéficient des mêmes droits et obligations que les agents exerçant sur leur lieu d’affectation. 

⚠️ Points importants :

  • La reconnaissance de l’imputabilité au service de l’accident vous permettra de bénéficier d’un congé pour invalidité temporaire imputable au service (CITIS) et d’une prise en charge des frais médicaux liés à l’accident.
  • En cas d’accident de service, le principe de présomption d’imputabilité s’applique. Cela signifie que l’agent n’a pas à apporter la preuve du lien de causalité entre l’accident et le service.

Est présumé imputable au service tout accident survenu à un fonctionnaire, quelle qu’en soit la cause, dans le temps et le lieu du service, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice par le fonctionnaire de ses fonctions ou d’une activité qui en constitue le prolongement normal, en l’absence de faute personnelle ou de toute autre circonstance particulière détachant l’accident du service. 

Démarches à suivre en cas d’accident de service : 

  1. Prise en charge médicale immédiate :
  • Assurez-vous que vous bénéficiez des premiers soins nécessaires. Si nécessaire, faites appel aux services d’urgence (SAMU, pompiers) en cas d’accident de trajet.
  • Prise en charge médicale de l’agent en cas d’accident sur le lieu du service
    • Lorsqu’un accident survient sur le lieu du service, la première chose à faire est de s’assurer que la victime reçoive les soins nécessaires, au besoin en faisant appel à des intervenants extérieurs (Service d’aide médicale d’urgence ou pompiers).
    • Dans le même temps, mettre la victime en sécurité, il convient de faire cesser tout danger qui pourrait entrainer un autre accident (arrêt d’une machine, coupure de l’électricité ou du gaz, etc.).
  1. Information du service RH :
  • Informez, ou faites informer par un tiers (collègue, supérieur hiérarchique, ayant droit) dans les plus brefs délais, votre service RH de l’accident.
  • Si vous n’êtes pas en mesure de le faire vous-même, assurez-vous qu’une autre personne le fasse pour vous.
  1. Déclaration formelle de l’accident :

Action & Démocratie / CFE -CGC de Corse peut vous accompagner dans vos démarches.

  • Joignez un certificat médical à votre déclaration. Ce certificat, établi par le médecin qui vous a examiné, doit décrire précisément la nature et le siège des lésions ainsi que la durée probable de l’incapacité de travail.
  • Si l’accident entraine un arrêt de travail, vous devez transmettre cet arrêt de travail dans le délai de 48h suivant son établissement.
  1. Transmission de la déclaration et du certificat médical :
  • Adressez votre déclaration et le certificat médical à votre service RH dans un délai de 15 jours à compter de la date de l’accident.
  • Important : Si l’impact de l’accident sur votre santé n’est pas immédiat, vous disposez d’un délai de 2 ans à compter de l’accident pour déclarer l’accident. Cependant, la déclaration devra être effectuée dans les 15 jours suivant la constatation médicale de l’impact sur votre santé.
  • Les documents ayant un caractère médical sont nécessairement remis sous pli confidentiel avec la mention « secret médical ».
  1. Pièces complémentaires :
  • Selon les circonstances de l’accident, des pièces complémentaires pourront vous être demandées.
  • Exemples : plan des locaux, ordre de mission, attestation horaire, photographies, témoignages, constat amiable, rapport de police/gendarmerie, documents médicaux (compte-rendu d’analyses, d’intervention, etc.).

‼️Recommandations d’Action & Démocratie :

  • Conservez précieusement une copie de la déclaration d’accident et du certificat médical.
  • Transmettez vos documents en recommandé avec avis de réception.
  • Respectez les délais de transmissions.
  • Le service RH est votre interlocuteur privilégié pour toute question relative à la déclaration d’accident de service. N’hésitez pas à le solliciter si besoin.

Où envoyer le dossier :

Pour les enseignants du second degré

  • Rectorat / DPE – Boulevard Pascal Rossini – BP 808 – 20192 Ajaccio Cedex 4

Pour les personnels non enseignants

  • Rectorat / DPAEBoulevard Pascal Rossini – BP 808 – 20192 Ajaccio Cedex 4

Pour les enseignants du 1er Degré

  • DSDEN de Corse du Sud / DPEM – Boulevard Pugliesi Conti – BP 832 – 20192 Ajaccio Cedex 4
  • DSDEN de Haute-Corse / DPEM – Palais de la Mer – 5 bis Rue du Chanoine Leschi – BP 177 – 20293 Bastia Cedex

Contacts :

Vous trouverez les contacts dans l’annuaire numérique accessible via le portail intranet académique, avec authentification (identifiants du webmail) :

https://pia.ac-corse.fr/annuaire/

(Dans le champ recherche, vous pouvez filtrer avec le nom du service : DPE, DPAE , DPEM…)

🆘 Assistance syndicale

Vous pouvez aussi contacter votre délégué syndical qui pourra vous apporter son écoute et son assistance auprès de votre administration.

N’hésitez pas à nous contacter !

Références :

Décret n° 2019-122 du 21 février 2019 : relatif au congé pour invalidité temporaire imputable au service dans la fonction publique de l’État

Décret n° 2016-151 du 11 février 2016  : relatif aux conditions et modalités de mise en œuvre du télétravail dans la fonction publique et la magistrature

Décret n° 86-442 du 14 mars 1986 : relatif à la désignation des médecins agréés, à l’organisation des conseils médicaux, aux conditions d’aptitude physique pour l’admission aux emplois publics et au régime de congés de maladie des fonctionnaires

Guide pratique des procédures accidents de service et maladies professionnelles

À vos guirlandes !

Fêtes de fin d'année

Chers collègues,

L’heure est venue de mettre un peu de lumière dans nos cœurs et, si possible, dans nos guirlandes électriques, pour ne pas finir en sapins dépités.

Noël approche, et avec lui, cette parenthèse enchantée où même les embouteillages de dernière minute ont un parfum de cannelle et de chocolat chaud.

Fêtes de fin d'année

Alors, avant de fermer les cahiers, les dossiers ou les agendas, nous vous adressons ces quelques mots.

Cette année n’a pas été un fleuve tranquille. Entre les injonctions absurdes d’en haut, les budgets serrés comme des huîtres bretonnes et les défis du quotidien, vous avez tenu bon. Et ça, chers collègues, ça vaut bien plus qu’une médaille (même si un treizième mois ne serait pas de refus, avouons-le).

Mais mettons tout ça de côté pour un instant. Noël, c’est l’occasion de lever nos verres de muscat “pète” ou de vin chaud, selon l’humeur, et de célébrer ce qui compte vraiment : le partage, la solidarité et ce fameux sens du collectif qui nous sauvent la mise bien plus souvent qu’on ne veut l’admettre.

Que ces fêtes soient pour vous une bulle de répit. Profitez de vos proches, de bons repas (oui, même si on sait tous qu’il y aura débat sur la cuisson de la dinde ou du figatellu), et rechargez non pas les fusils, mais les batteries. Parce qu’en janvier, on remettra le bleu de chauffe avec une énergie et un sourire tout neufs.

 

Nous vous souhaitons à toutes et à tous un joyeux Noël, des fêtes de fin d’année pleines de chaleur et d’étoiles dans les yeux.

Prenez soin de vous, et à l’année prochaine pour de nouveaux défis, de belles réussites et, qui sait, peut-être même un miracle budgétaire !

 

Avec toute notre amitié syndicale,

Le bureau Action & Démocratie de l’académie de la Corse

Gestion à la hache et sacrifice des contractuels sur l’autel du budget

Père Noël

Si vous pensiez qu’à l’approche des fêtes l’Éducation Nationale en avait fini avec ses prouesses acrobatiques pour 2024, détrompez vous ! Après avoir jonglé avec des réformes improbables et des plans de com’ aussi crédibles qu’une promesse électorale, voilà qu’elle nous sort son dernier numéro : le massacre budgétaire à la tronçonneuse.

Selon AEF plusieurs alertes font état du non-renouvellement d’enseignants contractuels dans différentes académies (Lyon, Aix-Marseille ou La Réunion ).

Imaginez un peu. Des contractuels, ces exploités du quotidien qu’on appelle à la rescousse quand les effectifs titubent, sont remerciés à coups de lettres froides et standardisées, juste avant Noël.

Père Noël

Oui, vous avez bien lu. Les guirlandes s’allument, le sapin clignote, et eux, ils reçoivent pour cadeau un petit mot disant en gros : “Pas de budget, pas de boulot, et joyeuses fêtes !”. Ça a le mérite d’être clair, si ce n’est humain.

L’art de déshabiller les uns pour ne rhabiller personne

D’après les rectorats concernés, c’est la faute aux plafonds d’emploi. Trop d’enseignants, pas assez de sous. Pourtant, dans les classes, c’est l’inverse : trop d’élèves, pas assez de profs. Un vrai miracle mathématique à la sauce technocratique. Et puis, il y a cette merveille d’innovation qu’on appelle les Contrats sur Zone de Remplacement (CZR). Un sigle qui sonne moderne, mais qui, en vrai, suce le budget plus vite qu’un énarque en quête de promotion.

Ajoutez à ça le fameux “choc des savoirs”, une initiative qui devait révolutionner l’apprentissage, mais qui, apparemment, a surtout révolutionné les comptes dans le rouge. Et vous obtenez cette situation digne d’un mauvais polar : des contractuels sur le carreau et des élèves sans profs.

Des rectorats muets comme des carpes

Les syndicats dénoncent l’absence totale de communication. Normal, direz-vous, puisque les rectorats sont en mode “on attend que ça passe”. Pas un mot d’explication, pas une once d’humanité. Juste un grand silence gênant, comme à la fin d’un dîner où personne n’a encore osé parler de l’addition.

Et que dit le Ministère ? “Situation isolée”, qu’ils disent. Bah oui, trois académies touchées, des centaines de profs concernés, c’est une broutille ! Ils vous expliqueraient presque que c’est la faute à pas de chance, ou au père Noël qui a mal réparti son budget cadeau.

Un avenir plus flou qu’un tableau d’impressionniste

Résultat des courses : les contractuels voient leurs rêves de CDIisation fondre comme un glaçon dans un pastis. Les syndicats tirent la sonnette d’alarme, les parents découvrent avec effroi que “remplacement” rime surtout avec “absentéisme”. Et pendant ce temps-là, les décisions politiques continuent de s’abattre sur le système éducatif, comme une grêle sur un champ de blé.

Alors, chers collègues, la morale de l’histoire est simple : il va falloir se battre. Parce que si nous, les syndicats, on ne met pas les pieds dans le plat, ce sont eux qui continueront de nous marcher dessus. Et si on ne défend pas les contractuels, demain, d’autres trinqueront à leur tour.

Rebondissement, le coup du pompier pyromane !

Après avoir laissé les rectorats jouer à “Qui perd perd” avec les contrats des pauvres bougres, voilà que le Ministère se fend d’un coup de fil pour tenter de sauver les meubles. Vendredi 13 décembre, date fatidique où le grand manitou du MEN, probablement entre deux portefeuilles ministériels d’un énième remaniement, a décidé de passer un savon aux académies concernées. Résultat ? Une consigne claire : “Rééditez les contrats, ça fait désordre à l’approche des fêtes.”

Mais attention, pas d’emballement : ces renouvellements concernent des bouts de chandelles, quelques semaines par-ci, quelques mois par-là, histoire de faire bonne figure. Une rustine sur un pneu crevé, quoi. On dirait presque que le MEN s’est inspiré de ces séries à suspense : on te fout une bonne tension et, juste avant que ça tourne au vinaigre, on sort un rebondissement de derrière les fagots. Mais ne vous y trompez pas : ce n’est pas de la générosité, c’est de la gestion de crise en mode panique.

Alors, chers collègues, que ça serve de leçon : sans la grogne des syndicats, ces contractuels passaient Noël avec leur France Travail en guise de cadeau. On reste sur le pont, parce que le prochain épisode pourrait être encore plus gratiné.

Face aux imprévus et aux coups bas, mieux vaut être nombreux pour gueuler que seul pour trinquer : syndiquez-vous, chez Action & Démocratie ou ailleurs, mais syndiquez-vous. Votre avenir vous remerciera.

Contractuellement écœuré,

Le bureau Action & Démocratie de l’académie de la Corse

Entre enclume managériale et marteau budgétaire, l’attractivité en péril !

Crise d'attractivité dans la fonction publique.

La fonction publique, ce trésor national, coincé entre la poigne du management façon étau et le marteau du budget qui tape là où ça fait mal. Une pièce de théâtre tragi-comique, jouée sur fond de plans comptables et de déshumanisation.

L’attractivité de la fonction publique ? C’est un peu comme le monstre du Loch Ness : tout le monde en parle, personne ne le voit. Pendant que certains rêvent d’en faire un sujet de table ronde, d’autres, sur le terrain, rient jaune.

Un sujet qui fait grincer des dents et ricaner dans les salles des profs ou à la cantine pour ceux qui ont la chance d’en avoir encore une.

Des services publics en décomposition

Brigitte Macron dit que “les Français ne méritent pas Emmanuel”. Sur ce coup, elle a raison, mais pas comme elle le pense ; nous ne méritons vraiment pas ça !

Ce qu’on mérite encore moins, c’est cet État en mode Titanic. Un coup d’œil aux services publics et l’on se demande si nous ne sommes pas dans un pays en voie de sous-développement. Et ces fonctionnaires, hein, ces héros du quotidien qu’on pointe du doigt, qu’on accuse à tort de tous les maux… La vérité ? Ce qui tourne encore tient grâce à leur dévouement, pas grâce aux calculettes des technocrates de Bercy.

La vraie question est de savoir comment on a pu en arriver là alors que la dette a doublé en sept ans, merci au Jupiter Élyséen et au Ploutos de Bercy. Pour comprendre, il faudrait savoir où va l’argent.

Le mythe du fonctionnaire tire-au-flanc

Le fonctionnaire, ce planqué qui passe sa journée à boire des cafés ? Foutaise ! En réalité, les agents publics, dans l’Éducation nationale comme ailleurs, triment comme des forçats pour pallier le manque de moyens et les effectifs squelettiques. Le gel des salaires, la non-revalorisation, et, pour couronner le tout, un mépris général digne d’un festival… C’est sûr que, insultes, agressions et décapitations ne font pas rêver. Pas étonnant que les jeunes préfèrent les plateformes de “streaming” au concours de la fonction publique. 

Recrutement en mode foire à tout

Rapport après rapport, on pointe le même problème : l’attractivité de la fonction publique est à la ramasse. On tente les “jobs dating”, on baisse les exigences… À ce rythme, on finira par tirer au sort les recrutements, façon loto. 

Et pendant ce temps, management toxique à tous les étages

Les cadres ? On les a transformés en jongleurs de cirque. Une main sur le budget, une autre sur les exigences absurdes. Résultat : burn-out, départ en masse et un climat où même les cactus ne peuvent survivre.

La Corse, doublement dans la galère

Chez nous, en Corse, c’est encore plus rock’n’roll. Avec un actif sur trois dans la fonction publique et un coût de la vie qui donne des sueurs froides.  Et du haut de leur Olympe parisien, ça se contrefiche de nos contraintes insulaires.

Et si on arrêtait de se raconter des histoires ?

La vraie solution, ce n’est pas des rustines sur des pneus crevés. Il faut revaloriser les salaires, offrir des moyens décents, restaurer le dialogue social… Bref, rendre aux fonctionnaires la dignité qu’ils méritent.

Ce n’est pas une révolution qu’il nous faut. C’est un retour au bon sens. Servir l’intérêt général, ça mérite un peu plus qu’un discours creux et un sourire de circonstance.

Voyage au cœur des prévisions ministérielles

Ministre divinatoire

Chers collègues, faisons un petit tour dans le futur… ou pas. Tout dépend de votre interprétation des messages sibyllins de nos chers dirigeants.

Flashback, 1er juillet 2024, le “Guide pratique pour la sécurité des élèves, des personnels et des enceintes scolaires 2024“, nous promettait une rentrée scolaire sécurisée grâce à la création d’un Service de Défense et de Sécurité Académique (SDSA). Fantastique, non ?

Ministre divinatoire

Mais, accélérons un peu notre DeLorean jusqu’au 5 décembre 2024. Là, surprise ! Le “Plan ministériel pour la tranquillité scolaire” entre en scène, avec une déclaration digne d’un oracle de Delphes : “Pour une meilleure lisibilité, simplicité et structuration, la mise en œuvre de ce plan se fera dans le cadre des futurs services de défense et de sécurité académiques.” Alors là, bravo pour la précision ! Futurs services, mais sans date. Rien de tel pour nous tenir en haleine.

Quand l’administration devient voyante… ou peut-être pas

Voici donc le grand numéro de magie de Mme Nicole Belloubet, notre ministre voyante divinatoire, qui avait prédit la création de ces services pour la rentrée 2024. Quelle prophétie ! Mais l’avenir étant ce qu’il est, Mme Anne Genetet, l’Oracle aléatoire, préfère rester vague. Après tout, pourquoi se presser avec des dates précises ? Cela maintient le suspense et l’incertitude. D’autant que notre Pythie  de Grenelle avait lu dans les entrailles de l’assemblée son avenir incertain. De notre côté, comme Anne dans le conte de Perrault, “nous ne voyons que le soleil qui poudroie et l’herbe qui verdoie”, mais aucun service en vue.

Ah, et n’oublions pas de saluer la prédiction de Nostradamus lui-même. Comme il l’avait si bien écrit dans ses célèbres quatrains, “In vacuum flumina speramus, Auxilium umquam venit. Adventum hominum imploramur, Sed ut venti, absunt semper”.
Traduction : “Dans les rivières vides, nous espérons que l’aide viendra toujours. On implore l’arrivée des hommes, mais, comme les vents, ils sont toujours absents”.
Retraduction : y en aura personne en plus pour ce nouveau service, y en a déjà trop beaucoup de fonctionnaires… Fonctionnaire, fonctionnaire, tralalala ! fonctionnaire, fonctionnaire tralalalére !

Cependant, ne désespérons pas totalement !

Le “Plan ministériel pour la tranquillité scolaire” nous assure au moins une chose : “À chaque fois qu’un personnel est agressé ou menacé dans l’exercice de ses fonctions, il convient de mettre en œuvre les mesures suivantes : octroi immédiat de la protection fonctionnelle, même sans demande…” Bon, au moins, une bonne nouvelle ! Protection juridique, soutien médical et psychologique, tout est prévu. Oui, oui, tout est prévu… sur le papier.

L’espoir fait vivre ?

Espérons, plus de clarté et moins de prophéties nébuleuses de la part de notre futur ex-ministre.
Plus de cinq ministres en deux ans : Pap Ndiaye, Gabriel Attal, Amélie Oudéa-Castéra, Nicole Belloubet, Anne Genetet, c’est à qui le tour ?

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Journée d’action devant la préfecture de Corse le jeudi 5 décembre 2024

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L’intersyndicale de la Fonction publique CFDT, CFE-CGC, CGT, FSU, STC et UNSA de la Corse du sud est aujourd’hui rassemblée pour faire face aux attaques et aux mesures punitives envisagées contre les agents des services publics.

Hier soir, mercredi 4 décembre, le vote de la motion de censure a renversé le gouvernement Barnier. Aussi, Monsieur Kasbarian n’est plus ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l’action publique. Mais l’intersyndicale de la Corse du sud reste mobilisée pour exiger du futur ministre de la Fonction publique qu’il renonce :

  • au gel de la valeur du point d’indice ;
  • à l’instauration des 3 jours de carence ;
  • à la diminution de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie ;
  • au non-versement de la Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat.

Ces mesures qui étaient envisagées par le gouvernement d’Emmanuel Macron et de Michel Barnier sont encore plus préoccupantes pour la Corse, car sur notre île, 1 actif sur 3 est un agent public. C’est pourquoi, nos organisations syndicales appellent les agents de la fonction publique, fonctionnaires et contractuels, mais également tous les citoyens, à se mobiliser très massivement pour :

  • la revalorisation de l’indemnité compensatoire pour frais de transport, son extension et son élargissement aux retraités ;
  • des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques ;
  • l’ arrêt des suppressions de postes ;- des créations d’emplois partout où cela est nécessaire ;
  • l’accès à l’emploi titulaire pour les agents contractuels ;
  • l’augmentation de la valeur du point d’indice au titre de l’année 2024 et des années suivantes, mais également des mesures salariales générales ;
  • la refonte des grilles indiciaires ;
  • l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes ;
  • l’abandon des orientations du projet de loi dit « Guerini » qui vise à « davantage récompenser le mérite » et « (lever le tabou du) à permettre le licenciement des fonctionnaires » (ou encore « remettre en cause les catégories C, B et A »). Ces mesures sont inacceptables.
  • enfin, nous exigeons l’obtention pour tous d’une prime de vie chère en Corse.

Cette journée de mobilisation et de grève n’est qu’un début!

Uniti, Inseme, Vinceremu

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AD-Prefecture-Corse

L’intersyndicale de la Fonction publique CFDT, CFE-CGC, CGT, FSU, STC et UNSA de la Corse du sud a été reçue pendant près d’une heure par M. le Directeur de cabinet de M. le préfet pour lui faire part des préoccupations et revendications des agents des trois versants de la fonction publique (État, Hospitalière et Territoriale).

Travailler jusqu’à la mort : la nouvelle lubie du gouvernement !

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Salut les collègues !

Vous vous sentez un peu épuisésdémotivés voir carrément au bout du rouleau ?

Pas d’inquiétude ! Le gouvernement a trouvé une nouvelle solution miracle pour améliorer nos conditions de travail et maintenir notre pouvoir d’achat : travailler malade ! Oui, vous avez bien entendu !

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Fini les jours de carence pour se remettre d’une petite grippe attrapée au contact de nos chers élèves ! Dorénavant, on vient bosser, même avec 40 de fièvre, un bras en moins et une perfusion dans chaque narine.

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C’est ça, l’égalité avec le privé ! Sauf que dans le privé, les jours de carence sont souvent pris en charge par l’employeur ou d’autres organismes. Pas chez nous ! Non, non, on est des fonctionnaires, des privilégiés, rappelez-vous !

Le gouvernement, dans sa grande sagesse, a donc décidé d’augmenter le nombre de jours de carence à trois, tout en diminuant notre traitement de 10% pendant notre arrêt maladie.

C’est sûr que quand on est cloué au lit par la grippe aviaire contractée au milieu de 30 bambins, on a vraiment envie de se dire : “chouette, je vais perdre 290€ cette semaine !”

Et le meilleur dans tout ça, c’est que notre chère ministre de l’Éducation nationale, Anne Genetet, semble tout à fait d’accord avec cette mesure. Elle est sans doute trop occupée à compter les économies réalisées sur notre dos pour se rendre compte que 80% de nos arrêts maladie de courte durée sont dus à des maladies virales attrapées au travail.

Le gouvernement nous avait déjà concocté le recul de l’âge de départ à la retraite. Bientôt, il faudra enseigner jusqu’à l’âge de Mathusalem ! Celui qui disait, dans un sketch de Fernand Reynaud, « N’anticipons pas » quand on lui parlait de la retraite des vieux. 

Il faudra tant bien que mal continuer de faire cours avec une arthrose à chaque articulation et une sciatique qui lui remonte jusqu’aux oreilles. C’est la double peine, les collègues ! Non seulement on nous oblige à travailler plus longtemps, mais en plus on nous expose à toutes les pathologies qui accompagnent la vieillesse. On se croirait dans un film d’horreur, sauf que là, c’est la réalité qui nous rattrape.

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Notre avenir vu dans la boule de cristal de Bercy. (Et non, ce n'est pas Oscar qui reprend du service.)

Un véritable acte de patriotisme économique : ne vous soignez plus du tout !

Imaginez : plus de sécurité sociale à financer, un gain de temps considérable (fini les rendez-vous médicaux !) et une contribution ultime à l’équilibre des caisses de retraite en mourant avant l’âge fatidique.

Bon, d’accord, on s’emballe peut-être un peu… Mais avouez qu’avec ces nouvelles mesures, on n’est pas loin de penser que le gouvernement nous pousse à creuser nous-mêmes nos tombes avec nos petites cuillères ! N’oublions pas que la santé des travailleurs est un investissement, pas un coût .

Alors, on fait quoi ? On se laisse faire ? Certainement pas ! Action & Démocratie / CFE-CGC appelle à la mobilisation ! 

Écrivons tous à nos députés et sénateurs pour leur faire part de notre mécontentement !

Un petit modèle de lettre est disponible plus bas pour les moins inspirés (on sait que vous êtes fatigués). 

 

Le jeudi 5 décembre, avec l’intersyndical, on se mobilise aussi dans la rue !

Rendez-vous à 10h30 devant la préfecture de Corse

Lire le communiqué de l’intersyndical

 

Faisons entendre raison à ces brillants décideurs qui semblent avoir oublié que, sans nous, l’Éducation nationale s’écroule ! 

Ensemble, soyons plus forts que le virus de l’absurdité gouvernementale !

 

Ça nous rappelle une chanson de Gaston Ouvrard “Je ne suis pas bien portant” | Archive INA

C’était l’époque du comique troupier. Hélas, le temps est désormais au tragique ministrier. 

Mobilisation générale le 5 décembre !

AD-Corse

 

Rassemblement

jeudi 05 Décembre 10h30
Devant la préfecture d’Ajaccio

AD-Corse
intersyndicale-fp-corse

COMMUNIQUÉ

Fonction publique : Mobilisation sur l’ensemble du territoire le 5 décembre

Les organisations syndicales CGT, CFDT, UNSA, FSU, CFE-CGC et le STC appellent les agent·es de la Fonction publique à une journée d’action, de rassemblements, de manifestations et de grève sur l’ensemble du territoire le 5 décembre 2024.

Répondant à la demande de l’ensemble des organisations syndicales représentatives de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian ̶ ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l’action publique ̶ a été contraint d’accorder une audience le jeudi 7 novembre dernier.

Les organisations syndicales ont obtenu l’abandon de la suppression des catégories C, B et A de la fonction publique envisagée au titre du projet de loi dit « Guerini ». Le ministre s’est aussi engagé à rediscuter de son projet « d’agenda social ».

Force est de constater que Guillaume Kasbarian n’a pas répondu à la plupart des autres propositions et revendications portées par les organisations syndicales.

C’est pourquoi nous en appelons à une première journée de mobilisation sur l’ensemble du territoire, le 5 décembre 2024, y compris par la grève et la manifestation.

C’est pourquoi nous exigeons que le ministre renonce :

– Au gel de la valeur du point d’indice,
– Aux 3 jours de carence dans la fonction publique,
– A la diminution de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie, de 100% à 90%,
– Au non-versement de la Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat (Gipa).

En corse, 1 actif sur 3 est un agent public, c’est pourquoi, nos organisations syndicales appellent les agent.es de la fonction publique, fonctionnaires et contractuel.les, et au-delà, à se mobiliser très massivement pour notamment :

– La revalorisation de l’indemnité compensatoire pour frais de transport, son extension et son élargissement aux retraités
– Des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques,
– L’arrêt des suppressions de postes et des créations d’emplois partout où c’est nécessaire et l’accès à l’emploi titulaire des agents contractuels,
– L’augmentation de la valeur du point d’indice au titre de l’année 2024 et des années suivantes et des mesures salariales générales,
– La refonte des grilles indiciaires,
– L’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes,
– L’abandon des orientations du projet de loi dit « Guerini ». En effet, « davantage récompenser le mérite », « lever le tabou du licenciement des fonctionnaires » ou encore sur « la remise en cause des catégories C, B et A » sont inacceptables et en disent long sur ses intentions,
– Enfin, pour la Corse, l’obtention pour tous d’une prime de vie chère

Nos organisations syndicales conviennent de se revoir après cette journée de mobilisation et de grève.

Pour la sauvegarde de nos emplois et de nos services publics
Rassemblement jeudi 05 Décembre 10h30
Devant la préfecture de Corse

Uniti, Inseme, Vinceremu

 
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