Le travail moderne

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Le travail moderne : entre fatigue numérique, collègues fantômes et chefs tout-puissants

Préparez vos zygomatiques et vos sourcils circonspects, car aujourd’hui, on va décortiquer la joyeuse ambiance de nos lieux de labeur (ironie, quand tu nous tiens).

À la lumière des récentes enquêtes du Point, on dirait bien qu’au travail, c’est un peu comme une mauvaise série télé : les épisodes s’enchaînent, les rebondissements sont souvent ridicules, et à la fin, on se demande surtout où est passé notre temps (et parfois, notre santé mentale).

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La comédie tragique du quotidien au travail

Accrochez-vous, car le spectacle ne fait que commencer :

  • « Slack Fatigue » : quand la notification devient tortionnaire (Slack ou toute autre plateforme de communication collaborative propriétaire). Ah, Slack, notre « QG numérique » ! La belle promesse d’alléger le travail s’est transformée en une course effrénée à la réactivité. Disparaître quelques heures, c’est déjà être catalogué « salarié fantôme ». On scrute la pastille verte, on répond à des « tu peux checker quand t’as une minute ? » en sachant pertinemment que cette fameuse minute, on ne l’a plus. Les notifications pourrissent la vie, les messages s’empilent, et on finit par partager son lit avec son boulot. C’est la « Slack fatigue », mes amis, un épuisement bien réel face à ce flux ininterrompu. Pour les experts en lexicologie syndicale, on pourrait parler de surcharge informationnelle numérique chronique.

Source : https://www.lepoint.fr/economie/la-slack-fatigue-quand-les-notifications-pourrissent-la-vie-des-salaries-10-02-2025-2581937_28.php

  • La « colleague zone » : ensemble, mais tellement seuls. Vous souvenez-vous du temps où le travail était aussi un lieu de camaraderie, voire d’amitié ? Oubliez ! Place à la « colleague zone », cette zone grise où les liens se frôlent sans jamais se nouer. On déjeune seul devant son écran, les conversations se limitent à l’utile, et l’attente d’une complicité se solde par un silence poli. Même les pauses café, autrefois rituels de convivialité, se font rares. C’est une nouvelle forme d’isolement relationnel au travail, une érosion du collectif que nos experts qualifieraient de désaffiliation psychosociale progressive.

Source : https://www.lepoint.fr/economie/c-est-un-peu-triste-comment-la-colleague-zone-a-pris-le-pas-sur-l-amitie-au-travail-22-04-2025-2587873_28.php

  • L’Ère de l’« idiocratie » managériale : quand les apparences font loi. Ah, le management moderne ! Exit la compétence et le savoir-faire, place aux tableaux de bord, aux slides rutilantes et aux « KPI » (Key Performance Indicators, en anglais, ça fait plus pro) ! On choisit des managers plus à l’aise avec le reporting qu’avec la réalité du terrain. On assiste à la montée de ceux qui excellent dans l’art de la forme plutôt que du fond. Résultat ? Un sentiment de non-sens, une déconnexion hallucinante, et l’impression, chers collègues, qu’« on a basculés dans l’idiocratie » (à voir aussi : La kakistocratie : la promotion par l’incompétence). Nos spécialistes en sciences de gestion parleraient d’une prime à l’incompétence performante, ou de l’avènement du management par les indicateurs déconnectés du travail réel.

Source : https://www.lepoint.fr/economie/on-a-bascule-dans-l-idiocratie-quand-les-incompetents-grimpent-les-echelons-28-04-2025-2588357_28.php#11

  • Le dopage subtil au bureau : la chimie comme béquille. Face à la pression et à la peur de « décrocher », de plus en plus de salariés misent sur la chimie. Cocaïne, microdoses de LSD, ou détournement de médicaments psychostimulants comme la Ritaline, la drogue au travail change de visage. Elle devient une « béquille », une réponse chimique à un monde du travail qui exige l’endurance plus que l’équilibre. Pour nos experts en santé au travail, c’est le symptôme alarmant d’une pression intenable et d’une normalisation inquiétante de conduites addictives en milieu professionnel.

Source : https://www.lepoint.fr/economie/c-est-une-bequille-ces-salaries-qui-carburent-a-la-drogue-pour-tenir-24-03-2025-2585495_28.php

  • Le vol d’idées : le sport national de l’entreprise. Une idée brillante vous traverse l’esprit ? Attention ! Elle pourrait bien refaire surface dans la bouche de votre supérieur quelques jours plus tard. Le vol d’idées est monnaie courante, minant la confiance et l’engagement. Entre l’oubli involontaire (la « kleptomnésie ») et l’appropriation délibérée, la frontière est parfois floue. Nos sommités en psychologie du travail rappelleraient que s’approprier le travail intellectuel d’autrui est une forme de plagiat, un manquement à l’éthique professionnelle aux conséquences délétères pour le collectif.

Source : https://www.lepoint.fr/economie/mais-c-etait-mon-idee-le-pillage-ce-sport-de-bureau-ordinaire-07-04-2025-2586683_28.php

  • La disparition progressive de la pause déjeuner : manger vite et mal pour travailler plus ? Seule soupape d’humanité dans nos journées minutées, la pause déjeuner semble en voie de disparition. Réduite à un simple remplissage d’estomac, elle n’est plus un temps pour souffler et échanger. On déjeune seul devant son écran, on court faire des courses, on avale un sandwich entre deux mails. L’inflation du prix des repas n’arrange rien. Nos experts en ergonomie et qualité de vie au travail soulignent l’importance cruciale de cette pause pour la santé physique et mentale, et dénoncent sa réduction comme un facteur supplémentaire de stress et de fatigue.

Source : https://www.lepoint.fr/societe/lunch-box-stress-et-notifications-la-pause-dej-en-voie-de-disparition-24-02-2025-2583172_23.php

Ça vaut aussi pour l’Éducation nationale. N’en doutez pas !

Chers collègues, ne croyez pas être épargnés par ces joyeusetés ! Si les open spaces rutilants et les KPI à outrance sont peut-être moins prégnants dans certains secteurs, la pression de l’efficacité, la surcharge de travail, les réorganisations incessantes et le sentiment de perte de sens sont des maux qui vous sont aussi familiers. La « Slack fatigue » se transforme en avalanche de mails, la « colleague zone » en atomisation des équipes, et l’« idiocratie » managériale… eh bien, disons que certains choix de carrière au sein de l’administration pourraient alimenter quelques débats animés à la machine à café (quand elle n’est pas en panne !).

Et nos dirigeants politiques dans tout ça ?

Quand on observe l’état de notre beau pays après 40 ans de politiques menées tambour battant (et souvent sans grande concertation avec les forces vives, notamment syndicales), ne pourrait-on pas se demander si les symptômes décrits dans ces articles ne touchent pas aussi notre classe politique ? La déconnexion du réel, la primauté des apparences et des indicateurs biaisés, la difficulté à reconnaître les compétences et l’expérience… certains parallèles pourraient être tentants, n’est-ce pas ? Après tout, quand on voit le résultat, on pourrait légitimement s’interroger.

Télétravail, absentéisme, démissions, retraites et crise des vocations : des tentatives d’échapper à la toxicité ?

Face à cet environnement professionnel de plus en plus toxique, n’assiste-t-on pas à des stratégies d’évitement ? Le télétravail, souvent présenté comme une panacée, n’est-il pas aussi pour certains une manière de s’éloigner d’un management oppressant ou de collègues peu coopératifs ? L’absentéisme, les démissions, les départs anticipés à la retraite, et la crise des vocations dans certains secteurs, ne sont-ils pas autant de signaux d’alarme, des tentatives individuelles de fuir un système qui broie les individus ? La question mérite d’être posée : ces phénomènes sont-ils des choix délibérés de confort, ou des réactions de survie face à un monde du travail devenu délétère ?

L'espoir existe : jouer en équipe !

Pas de panique ! La situation n’est pas une fatalité. Nous ne sommes pas condamnés à subir indéfiniment la « Slack fatigue », la solitude de la « colleague zone » ou les décisions lunaires de managers hors-sol. L’espoir réside dans le collectif, dans notre capacité à nous organiser et à faire entendre nos voix.

Rejoindre la communauté syndicale d’Action & Démocratie / CFE – CGC Corse, c’est choisir de ne plus être seul face à ces défis. C’est renouer avec humanité et solidarité, pour la défense de nos droits, pour la construction d’un environnement professionnel plus sain, plus humain et plus juste. Ensemble, nous pouvons agir pour :

  • Défendre un meilleur équilibre vie pro / vie perso, en luttant contre la culture de l’hyperconnexion et en promouvant des pratiques de travail respectueuses du temps de repos.

  • Recréer du lien social au travail, en favorisant les échanges, la coopération et la reconnaissance mutuelle.

  • Promouvoir un management basé sur la compétence et le respect, en dénonçant les pratiques managériales toxiques et en exigeant une véritable reconnaissance des savoir-faire.

  • Défendre notre santé physique et mentale, en luttant contre toutes les formes de pression et de stress excessif.

  • Assurer la reconnaissance de la valeur de chacun, tout en valorisant la contribution de tous.

  • Réaffirmer l’importance de redonner du temps au temps, comme disposer d’une cantine (on peut toujours rêver), prendre le temps de la pause déjeuner qui est essentiel pour la récupération, le bien-être et le lien social.

Alors, n’attendez plus !

Rejoignez Action & Démocratie / CFE – CGC Corse et devenez acteur du changement.

Vous voulez nous soutenir : adhérez et donnez votre avis.

Vous voulez participez : nous vous proposons d’être référent d’établissement, référent de corps, d’être intégré sur des listes de candidatures pour siéger dans les instances de dialogues sociales (établissement, département ou académie), contactez-nous.

Ne vous demandez pas ce qu’Action & Démocratie peut faire pour vous, mais, ce que vous pouvez faire pour la communauté éducative avec Action & Démocratie. (Jean Frédéric Kilady, «Ich bin ein TZR».)

Ensemble, construisons un avenir où le travail rime avec épanouissement et non avec épuisement. Parce que, finalement, la meilleure des séries télé, c’est celle où les héros, unis, parviennent à changer le scénario !

Le bureau académique Action & Démocratie

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Soutien et action suite à l’agression d’une collègue à Bastia

Azzioni è Dimucrazia di Corsica

Communiqué

Le Syndicat Action & Démocratie / CFE – CGC Corse apporte son soutien total et entier à notre collègue victime de l’agression inqualifiable survenue à l’école Defendini de Bastia le vendredi 4 avril.

Nous tenons à exprimer notre solidarité la plus sincère envers elle face à cette épreuve.
 
En signe de soutien et en écho à l’appel lancé par d’autres organisations syndicales, Action & Démocratie / CFE – CGC Corse s’associe pleinement à l’appel à procéder à un

débrayage dans tous les établissements de l’académie de Corse le lundi 7 avril dès 8 h 30.

 
Nous encourageons tous nos adhérents et l’ensemble des personnels à se joindre à ce mouvement afin de marquer notre indignation face à cet acte de violence et de réaffirmer notre exigence d’un environnement de travail sûr et respectueux pour tous.
 
Action & Démocratie / CFE – CGC Corse prend acte positivement de la réaction rapide et des mesures prises par le Rectorat de l’académie de Corse suite à cette agression. Nous saluons notamment la prise de contact immédiate avec les équipes, le déplacement de l’autorité hiérarchique, la mise en place de la protection fonctionnelle et le dépôt de plainte par les services académiques. Nous notons également avec satisfaction l’interpellation rapide de l’auteure présumée des faits et son placement sous contrôle judiciaire, confirmés par le procureur de Bastia.
 
Cependant, Action & Démocratie / CFE – CGC Corse déplore vivement la répétition trop fréquente de telles agressions à l’encontre des personnels de l’éducation. Ces actes sont intolérables et rappellent la nécessité d’une vigilance constante et de mesures de protection efficaces pour garantir la sécurité de tous au sein de nos écoles.
 
Nous tenons à rappeler à l’ensemble des personnels de l’académie de Corse l’existence du guide académique d’accompagnement intitulé “Gestion des situations complexes”, dont l’élaboration a bénéficié de la participation des organisations syndicales. Cet outil précieux met à disposition des personnels l’ensemble des procédures visant à garantir un soutien inconditionnel de l’institution en cas d’incivilité ou d’agression dans le cadre de leurs fonctions. Ce guide est téléchargeable à l’adresse suivante :
Nous encourageons vivement chacun à en prendre connaissance.
 
Action & Démocratie / CFE – CGC Corse restera vigilant quant au suivi de cette affaire et continuera d’œuvrer pour la défense des droits et la sécurité de tous les personnels de l’éducation en Corse.
 
Le bureau académique

Vous vous foutez de nous ?!

Vous vous foutez de nous ?!

Quand les cadeaux aux entreprises font exploser la facture (que l’on nous demande de régler !)

Accrochez-vous à vos stylos et à vos convictions, car le moment est venu de plonger avec délectation (amère, certes) dans les abysses insondables du budget de notre douce France. On nous rebat les oreilles avec la dette, les déficits, et, bien sûr, le coût exorbitant de ces fainéants de fonctionnaires qui, entre deux grèves bien imméritées, ruineraient le pays. Ah, le fameux « fonctionnaire bashing », ce sport national qui consiste à désigner l’agent public comme le bouc émissaire idéal de tous nos maux financiers !

Mais si on grattait un peu le vernis de cette propagande éculée ? Si on regardait de plus près où partent réellement nos impôts, avant que Bercy ne nous explique qu’il faut encore nous serrer la ceinture ? Préparez vos loupes, car le voyage risque d’être… instructif.

Le festin des entreprises : 200 milliards d'euros, et vous, vous n’avez plus de papiers pour vous essuyer les mains aux toilettes !

En 2024, tenez-vous bien, les aides publiques aux entreprises ont englouti la bagatelle de 200 milliards d’euros … ! Oui, vous avez bien lu : 200 MILLIARDS ! Ça représente 23,69 % du budget total de l’État (844 milliards d’euros), soit plus de 30 % si on y ajoute les aides des collectivités territoriales…

Source : 200 milliards : le coût exorbitant des aides publiques aux entreprises

Pendant ce temps, on nous explique doctement qu’il n’y a plus un kopeck pour rénover les écoles, augmenter décemment les salaires ou embaucher les collègues qui nous manquent cruellement…. Cherchez l’erreur !

Vous vous foutez de nous ?!

Alors que nos ministères, et particulièrement le nôtre, voient leurs budgets scrutés à la loupe, chaque dépense analysée comme si nous piquions des rouleaux de papier toilette pour nos collections personnelles, il y a un domaine où la cigale chante à pleins poumons sans que personne ne lui demande de justifier ses vocalises : les aides aux entreprises.

Pour bien visualiser l’ampleur du phénomène, imaginez un peu :

Ministère

Budget 2024 (milliards €)

Proportion du budget total (%)

Comparaison avec les aides aux entreprises de 23,69 % du budget total

Défense

95,4

11,3 %

Les aides aux entreprises sont 2,14 fois plus élevées.

Éducation Nationale

86,9

10,3 %

Les aides aux entreprises sont 2,35 fois supérieures.

Intérieur

32,9

3,9 %

Les aides aux entreprises dépassent ce budget de 6,2 fois.

Solidarités et égalité

30,3

3,6 %

Les aides aux entreprises sont 6,73 fois supérieures.

Culture

4,466

0,6 %

Les aides aux entreprises sont 45,7 fois plus élevées.

Santé et accès aux soins

1,5

0,2 %

Les aides aux entreprises sont 136 fois plus élevées.

Source : Budget de l’État Dépenses par ministère

Avouez que ça donne le tournis ! Pendant qu’on nous serine qu’il faut faire des efforts, que le service public coûte trop cher, on déverse des sommes colossales sur les entreprises, souvent sans véritable contrôle ni évaluation des résultats concrets…. On nous promet le plein emploi, la compétitivité accrue, mais les défaillances d’entreprises et les licenciements continuent, notamment dans des secteurs clés, comme l’industrie et le BTP. Curieux, non 

Avec les multinationales au menu, l'argent public arrose les actionnaires

Le plus savoureux (si l’on peut dire) de cette histoire, c’est de constater que ces aides plantureuses atterrissent parfois dans l’escarcelle de multinationales qui se portent comme un charme, engrangent des profits records, pratiquent allègrement l’optimisation fiscale, versent des dividendes plantureux à leurs actionnaires et licencient ….

Prenons quelques exemples concrets :

  • Google France a bénéficié d’aides liées à la transition numérique et à l’innovation technologique …. Pourtant, lors d’une audition hilarante (si ce n’était pas si grave) devant une commission d’enquête sénatoriale en mars 2025, les responsables de Google France ont montré une méconnaissance sidérante des aides publiques dont ils avaient profité, notamment le fameux CICE (Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi) …. Les sénateurs, visiblement pris d’une crise de nerfs justifiée, ont littéralement « démonté » les représentants de la firme, incapables de fournir des chiffres précis et se retranchant derrière le caractère « automatique » de ces allègements…. On vous invite vivement à visionner cet extrait anthologique où l’on comprend que l’argent public s’évapore parfois sans que les bénéficiaires eux-mêmes n’en aient une idée claire !

Google a réalisé en 2024 un bénéfice net de 100 milliards de dollars.

Source : Q4-2024 : Google explose les compteurs, mais Wall Street fait la moue

Source : « Vous vous foutez de nous ?! » : Les sénateurs craquent, ça dégénère en direct !

  • Des entreprises comme Stellantis(bénéfice net 5,5 milliards d’euros), Michelin (bénéfice net 1,89 milliards d’euros) et TotalEnergies (bénéfice net 4,06 milliards d’euros), qui affichent des bénéfices à faire pâlir d’envie n’importe quel État en difficulté, reçoivent également des aides, notamment pour la transition écologique ou la maîtrise des prix de l’énergie, tout en continuant à gaver leurs actionnaires de dividendes ….

Sources : Stellantis résultats de l’année 2024Michelin publie un bénéfice en baisse en 2024  – TotalEnergie Résultats du quatrième trimestre 2024 et de l’année 2024

  • Un cas d’école, Sanofi, notre champion tricolore du labo ! On apprend dans les coulisses d’une commission d’enquête que l’entreprise est une adepte du Crédit d’Impôt Recherche (CIR). Figurez-vous que, sur l’assiette de ce CIR, 85% des dépenses étaient liées à de la sous-traitance, dont un coquet montant de 4 millions d’euros a traversé nos frontières pour l’Allemagne. On imagine nos sénateurs, un brin chafouins, demandant des comptes sur ces pratiques. Pendant ce temps, Sanofi, fort d’un bénéfice net mirobolant de 5,74 milliards d’euros et d’un bénéfice net par action de 7,12 € en 2024, veut supprimer plus de 300 postes en France dans ses équipes de recherche. On pourrait presque entendre les caisses de l’État chanter “allez l’Allemagne, allez l’Allemagne” pendant que les employés français se demandent à quelle sauce de l’emploi ils vont être “recherchés” ! Heureusement, la justice s’en est mêlée pour l’instant. Drôle de manière de remercier la générosité publique, n’est-ce pas ?

Sources : Sanofi accroît sa rentabilité en 2024Résultats de l’année 2024 Sanofi : la justice annule un plan prévoyant 325 suppressions d’emplois

Fonctionnaire bashing et services publics : Les boucs émissaires idéaux ?

Alors, bien sûr, quand les caisses de l’État toussent, qui accuse-t-on ? Les dépenses publiques, pardi ! Et qui sont les symboles de ces dépenses, si ce n’est les fonctionnaires et les services publics ? On nous serine à longueur de journée que nous coûtons trop cher, que nous sommes responsables de l’endettement abyssal de la France.

Qu’entendons-nous ? Qu’il faut allonger l’âge de la retraite et diminuer les indemnités journalières en cas d’arrêt maladie (jusqu’à 17 % de baisse pour certains salariés à partir d’avril 2025). En clair, on nous demande, à nous citoyens et fonctionnaires, de payer les pots cassés de ces cadeaux dispendieux aux entreprises…. On nous explique que c’est nécessaire pour réduire la dette, alors que les économies ainsi réalisées (60 milliards d’euros prévus en 2025) … ne représentent qu’une fraction (environ 29 %) du montant faramineux des aides aux entreprises (204 milliards d’euros) …. Cherchez l’erreur, bis repetita !

Comparons encore un peu :

Mesure

Montant annuel

Aides publiques aux entreprises

200 milliards € estimé 2025

Économies sur la réforme des retraites

~17 milliards € estimé 2030

Réduction IJ arrêt maladie

~0,9 milliard € estimé 2025

Sources : Retraite : le vrai rendement –  Budget 2025 : le Sénat réduit l’indemnisation des agents en arrêt-maladie

La France ! Championne du monde de la dette et de la générosité … Pendant que nous fonctionnaires devrons nous serrer la ceinture à tel point que nous pourrions utiliser nos nombrils comme bouton de pantalon, notre Lucky Luke national, d’un claquement de doigts plus rapide que son ombre, dégaine 2 milliards d’euros pour l’Ukraine. Et attention, ce n’est pas de la menue monnaie : chars, munitions, missiles et drones, rien que ça !

Pendant ce temps, l’Action Sociale Interministérielle (ASI), ce petit coup de pouce pour nos agents les plus modestes, voit son budget raboté de près de 30 millions d’euros. On leur supprime la prime de pouvoir d’achat en 2025, la GIPA (garantie individuelle du pouvoir d’achat) est aux oubliettes, et même l’aide pour le maintien à domicile (AMD) prend une claque de 1,5 million d’euros. N’oublions pas la baisse de 10 % du taux d’indemnisation des congés de maladie ordinaire et le recul de l’âge de la retraite à 64 ans.

On imagine les réunions au ministère : “Bon, les amis, pour l’Ukraine, on sort le chéquier sans sourciller. Pour l’ASI ? Ah bah faut faire des économies, hein ! Peut-être que les agents pourront se cotiser pour se payer des tickets resto … ukrainiens, tiens !” Quelle élégance dans la gestion des priorités !

Le contraste est saisissant. On rogne sur nos droits sociaux, on repousse l’âge de départ à la retraite, on diminue nos revenus en cas de maladie, alors que des milliards continuent de s’envoler vers des entreprises qui n’en ont souvent pas besoin, voire qui contribuent peu au budget de l’État via l’impôt sur les sociétés.

Sources : “On est à un point de rupture”, alertent quatre syndicats de la fonction publique avant la mobilisation du 3 avril – Action sociale interministérielle : les syndicats alertent sur une nouvelle envolée de la sous-consommation des crédits – Action sociale interministérielle : les syndicats alertent sur une nouvelle envolée de la sous-consommation des crédits

Alors, chers collègues, continue-t-on à faire le dos rond pendant que les budgets fondent plus vite qu’une glace au soleil d’août ?

On nous parle de rigueur budgétaire pendant que d’autres secteurs semblent moins touchés. Franchement, si on attend sagement dans notre coin que les choses s’améliorent par magie, on risque d’attendre longtemps, très longtemps ! Il est grand temps de sortir de nos classes et de montrer un peu de “collectif”.

Si chacun tire la couverture de son côté, on finit tous enrhumés ! Alors, pour une fois, au lieu de corriger des copies jusqu’à minuit, pourquoi ne pas prendre une adhésion à un syndicat ?

Ce n’est pas le Pérou, mais figurez-vous que plus on est nombreux à pousser dans le même sens, plus les négociations auront du poids. Alors, on se motive, on se syndique, et on fait entendre notre voix, parce qu’à force de nous la couper, on ne peut plus travailler et enseigner correctement, ni même vivre décemment pour nombre d’entre nous !

Seul, on subit. Ensemble, on agit !

Le bureau académique Action & Démocratie

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Rencontre à Ajaccio avec Monsieur le ministre de l’Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification

CFE-CGC Corse

Communiqué

Rencontre le 07 mars 2025 15H30 à Ajaccio avec Monsieur le ministre de l’Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification.

 
Monsieur le ministre de l’Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification, a reçu la CFE-CGC de Corse ce vendredi 7 mars 2025 à Ajaccio.
 

Action & Démocratie / CFE-CGC Corse faisait partie de la délégation.

Lors de cet entretien, la CFE-CGC de Corse a remis à monsieur le Ministre, la contribution au volet social sur l’autonomie “Processus Beauvau”. 
 
Ce document détaille nos contributions et revendications syndicales dans le cadre des discussions sectorielles  sur le volet social de l’autonomie de la Corse.
 
 Il met en lumière les enjeux sociaux cruciaux pour les salariés et fonctionnaires de Corse, dans un contexte socio-économique marqué par un coût de la vie élevée et des particularités démographiques, géographiques et économiques de la Corse.

 

Action & Démocratie / CFE-CGC Corse porte les préoccupations des agents au Ministre

 
Nous avons échangé particulièrement sur les revendications sociales de la CFE-CGC de Corse pour la fonction publique dans le cadre du processus d’autonomie. 
 
La CFE-CGC siégeant au niveau national, au Conseil Supérieur de la Fonction publique, notre syndicat portera ses propositions également dans cette instance.
 
Concernant la fonction publique :
 
Action & Démocratie  / CFE-CGC de Corse a exposé ses revendications spécifiques au secteur public en général et pour l’Éducation nationale, incluant la préservation des statuts de la fonction publique, l’importance de garantir la diversité de la représentativité syndicale et sa cohérence avec la représentativité syndicale nationale. 
 
  •  Nous avons insisté sur la nécessité de préserver et d’améliorer les statuts de la fonction publique en corse, en garantissant, comme pour le privé, l’application de la règle du mieux-disant entre les dispositions sociales nationales et régionales dans le cadre de l’autonomie à venir.
  • Nous avons demandé la pérennité des moyens financiers correspondants par l’État. Ces deux conditions nous paraissant essentielles pour assurer le progrès social dans le temps.
  • Nous avons souhaitez attirer l’attention sur la situation particulière des fonctionnaires en Corse, notamment en ce qui concerne le pouvoir d’achat et les conditions de mutation.
    • Nous revendiquons une majoration de traitement de 14 % pour rétablir une équité de pouvoir d’achat entre les fonctionnaires, ainsi que l’institution d’un barème de bonification qui favorise les mutations en Corse des fonctionnaires ayant des liens avec l’île.
  • Un point sur le devenir des établissements publics, France travail, AFPA, hôpitaux,  etc et de leurs personnels a été abordé 
          
 La CFE-CGC de Corse entend porter la voix des agents de la fonction publique et du secteur privé dans les discussions générales et sectorielles à venir et nous avons demandé lors de cet entretien avec le ministre, la création, dès à présent, d’un institut du dialogue social en Corse, pour travailler sur un socle de propositions et d’adaptations des textes sociaux nationaux si nécessaire, au contexte régional dans le cadre de l’autonomie. 
 
En conclusion, la CFE CGC demande que soit gravé dans le marbre que l’autonomie ne se traduise pas par une régression sociale et nous avons rappelé nos revendications générales :
  • Que le statut d’autonomie garantisse le maintien des dispositions sociales nationales dans le secteur public et privé.
  •  Que les acquis et textes sociaux nationaux en vigueur constituent le socle “minimum social garanti” : Dispositions du Code général de la fonction publique ,différents accords nationaux et régionaux du secteur public. Pour le secteur privé : les accords de branches, conventions collectives nationales, le code du travail, les accords régionaux en vigueur etc….).
  • Que les accords sociaux régionaux proposés à l’autonomie, modifiant les dispositions des accords sociaux nationaux et régionaux en vigueur devront être validés par la signature majoritaire des syndicats pour être applicables.  
Action & Démocratie / CFE-CGC Corse remercie Monsieur le ministre de l’Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification de cette démarche d’écoute des spécificités locales.

Autonomie et vigilance sur les acquis sociaux

CFE-CGC Corse

Communiqué

Participation de la CFE-CGC Corse à la rencontre avec M. François REBSAMEN, le Ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation

Le 12 février 2025, l’Union Régionale CFE – CGC Corse a participé à la Préfecture de Corse, à la rencontre avec Monsieur le Ministre de l’aménagement des territoires et de la décentralisation. Lors de cette rencontre, chaque organisation syndicale disposait de cinq minutes pour s’exprimer.

Autonomie et vigilance sur les acquis sociaux.

La CFE-CGC Corse a souligné l’importance d’une approche éclairée par les expériences d’autres territoires autonomes, notamment la Nouvelle-Calédonie. Des échanges ont eu lieu avec les homologues de Nouvelle-Calédonie de la CFE-CGC, permettant de bénéficier d’un retour d’expérience précieux sur les réalités de l’autonomie.

À titre d’exemple, la CFE-CGC a mis en évidence des disparités préoccupantes en Nouvelle-Calédonie, telles que:

  • Un temps de travail de 39 heures pour les fonctionnaires territoriaux, comparativement à 35 heures pour les fonctionnaires d’État ;
  • La non-répercussion des deux dernières augmentations du point d’indice pour les cadres territoriaux;
  • Un coût de la vie plus élevé combiné à un salaire minimum plus bas.

Face à ces constats, la CFE-CGC Corse a fermement insisté sur la nécessité de garantir la pérennité de la règle du mieux-disant dans le cadre du processus d’autonomie de la Corse. Cette règle assurerait que les mesures nationales et locales les plus favorables aux agents soient maintenues dans le temps, évitant ainsi toute régression sociale.

La CFE-CGC de Corse réaffirme son engagement à défendre les intérêts matériels et moraux des travailleurs corses et à veiller à ce que l’autonomie de la Corse se traduise par une amélioration concrète de leurs conditions de vie et de travail.

En savoir plus :  Contributions de la CFE – CGC de Corse au volet social de l’évolution institutionnelle de la Corse

L’intelligence artificielle (IA) dans l’Éducation entre promesses, risques et réalité.

Intelligence artificielle IA

L’intelligence artificielle (IA) dans l’Éducation entre promesses, risques et réalité.

Action & Démocratie

prend le Micro (processeur) et vous livre une synthèse du colloque

“Intelligence artificielle et éducation – Colloque scientifique IN-Finé

Futuroscope – 11 octobre 2024″

Le colloque scientifique IN-Finé 2024, organisé au Futuroscope, a réuni des experts de divers horizons pour explorer en profondeur l’impact de l’intelligence artificielle (IA) dans le domaine de l’éducation.

Cette troisième édition s’est concentrée sur les enjeux, les défis et les opportunités que représente l’IA pour le système éducatif et les métiers qui y sont liés. L’événement a mis en évidence la nécessité d’une réflexion collective et d’une approche structurée face à ces transformations.

Action & Démocratie Corse a fait pour vous dans un document au format « PDF » une synthèse des vidéos du colloque diffusées en ligne sur l’instance Peertube : Institutionnel Éducatif.

Intelligence artificielle IA

Synthèse générée avec l’aide d’intelligences artificielles sous supervision humaine.

Les sources
  • Les sources sont strictement limitées à une recherche et une sélection faite par un humain.
  • Les liens sont indiqués ; on peut les consulter librement sur internet.
  • Elles n’utilisent pas de données à caractères personnels non publics.
Les outils utilisés intégrants de l’IA

Microsft Clipchamp pour la transcription des vidéos et la traduction automatique de l’anglais,

NotebookLM pour la génération de synthèses limitées aux sources sélectionnées,

Microsoft Word pour la rédaction,

Antidote pour la correction.

Supervision humaine

Le document a fait l’objet d’une supervision et de modifications humaines avant publication.

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Départ à la retraite : fiche pratique

AD-Corse

Départ à la retraite

Cette fiche pratique a pour objectif de vous éclairer sur les démarches à suivre pour préparer sereinement votre départ à la retraite. Les procédures ont été simplifiées, notamment avec la suppression de la demande de radiation des cadres, afin de faciliter votre transition vers une nouvelle étape de votre vie.

Le Compte Individuel de Retraite (CIR)

Qu’est-ce que c’est ?

Le CIR est un compte personnel où sont enregistrées toutes les informations nécessaires au calcul de votre pension. Il est essentiel de s’assurer que les données qui y figurent sont correctes et complètes.

Comment est-il créé ?

Dès votre recrutement, un CIR est créé par le service des retraites de l’État (SRE) à Nantes, suite à la demande du service gestionnaire de votre carrière. Vous devez fournir des données précises comme votre numéro d’inscription au répertoire national d’identification des personnes physiques (NIR), nom, prénoms et date de naissance.

‼️Le SRE est l’interlocuteur unique du fonctionnaire pour toute question relative à sa pension (vérification des droits constitués, liquidation et concession de la pension).

Que contient-il ?

Votre CIR contient des informations clés comme votre état civil, votre situation matrimoniale, votre parcours professionnel (grades, emplois, positions statutaires, etc.), les périodes de travail dans d’autres fonctions publiques, ainsi que d’autres éléments comme les périodes rachetées au titre des années d’études. Il est important de vérifier aussi les données relatives à une éventuelle invalidité.

Comment le consulter ?

Vous pouvez accéder à votre CIR via l’espace numérique sécurisé des agents publics (ENSAP) : https://ensap.gouv.fr. Il est recommandé de vérifier régulièrement les informations, surtout à partir de 45 ans, et de signaler toute erreur à votre service RH.

Pourquoi le vérifier ?

La pension est calculée sur la base des éléments inscrits dans le CIR. Une information erronée ou manquante pourrait avoir un impact sur le montant de votre pension

Les Étapes Clés Avant le Départ à la Retraite

Avant 55 ans

Assurez-vous que votre CIR est complet et exact en fournissant tous les documents nécessaires à votre service de gestion.

Après 55 ans

Vérifiez régulièrement votre compte sur ENSAP. Vous devez avoir une estimation de votre future pension dans le cadre du droit à l’information sur les retraites. En cas d’anomalie, contactez le SRE.

Deux ans avant le départ

Procédez à une nouvelle vérification de votre CIR et faites une simulation de votre pension via ENSAP. Le SRE peut vous accompagner pour toute question relative à vos conditions de départ, comme la date possible, et le calcul de la pension.

Vous pouvez les contacter au 02 40 08 87 65 ou sur le site https://retraitesdeletat.gouv.fr.

Mise à jour des informations

Mettez à jour votre profil ENSAP, et acceptez de recevoir des mailings du SRE pour faciliter la communication.

La Demande de Retraite

Quand déposer la demande ?

Déposez votre demande entre six et dix-huit mois avant votre date de départ souhaitée.

Comment déposer la demande ?

La demande se fait en ligne via le portail ENSAP.

Simplification de la procédure

À partir de 2025, la demande de départ à la retraite vaut demande de radiation des cadres. Vous n’aurez plus à effectuer de démarche supplémentaire auprès de votre administration. C’est le principe du “Dites-le-nous une fois”.

Radiation des cadres

Elle devient automatique une fois votre demande de départ à la retraite effectuée.

Information de votre supérieur hiérarchique

Bien que la procédure soit simplifiée et dématérialisée, il est recommandé d’informer votre supérieur hiérarchique de votre demande de départ à la retraite.

Le Circuit d’Information

Nouveau circuit

Un nouveau circuit d’information a été mis en place pour assurer le traitement de votre demande.

Les acteurs

Le SRE, les pôles Tosca (académiques, d’enseignement supérieur ou de l’administration centrale en charge des retraites) et votre service RH sont informés de votre demande.

Délai

L’administration dispose d’un délai de deux mois après réception de votre demande pour la signature de l’acte de radiation.

Rôle du pôle Tosca

Il reçoit les demandes de départ à la retraite, et transmet les informations nécessaires aux services RH compétents pour établir l’arrêté de radiation des cadres.

Rôle des services RH

Les services RH sont informés de votre départ et peuvent ainsi mieux anticiper les besoins en personnel.

Information

Vous serez informé de la procédure simplifiée suivie par votre employeur via le site de l’ENSAP.

Départ en Retraite pour Invalidité

Procédure spécifique : La demande de retraite pour invalidité suit une procédure spécifique. Elle doit être présentée par la voie hiérarchique à votre service académique ou d’enseignement supérieur.

Informations Complémentaires

  • Guide “Mon parcours retraite”: Le SRE met à disposition un guide qui vous oriente vers les services et informations adaptés à votre situation.
  • Contacts : Pour toute question relative à votre future pension, contactez le SRE au 02 40 08 87 65 ou sur leur site web. Pour les questions relatives à la fin de carrière (promotions, mutations etc.) contactez votre service de gestion du personnel.

Calendrier de mise en œuvre de la simplification (Annexe 1)

Le calendrier d’intégration dans le dispositif de simplification des départs en retraite est progressif. Pour la Corse, la simplification sera effective à partir d’avril 2025.

  • Avril 2025 : Corse (AAK27)

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🆘 Assistance syndicale

Vous pouvez aussi contacter votre délégué syndical qui pourra vous apporter son écoute et son assistance auprès de votre administration.

N’hésitez pas à nous contacter !

Sources :

Circulaire du 27-1-2025 portant sur la Simplification des modalités de gestion des retraites – Fin de la demande de radiation des cadres

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