Contractuels, l’enquête qui déballe tout (ou presque !)

Contractuels l'enquête qui déballe tout

Chers collègues contractuels, vous vous demandiez ce qu’il advenait de vos réponses à notre grande enquête de janvier ? Eh bien, tenez-vous prêts, car les résultats sont arrivés et ils sont… comment dire… savoureux !

Souvenez-vous, en janvier dernier, Action & Démocratie / CFE-CGC de Corse s’est lancé dans une mission d’investigation digne des plus grandes séries policières : comprendre ce que vous, remplaçants de l’extrême, vivez au quotidien.

Vous avez répondu en masse, avec la verve et le franc-parler qu’on vous connaît !

Contractuels l'enquête qui déballe tout

Vous avez été nombreux à répondre à notre enquête “Contractuels ! On a besoin de vous ! ” et nous tenons à vous remercier chaleureusement pour votre participation.

Chez Action & Démocratie, on s’est retroussé les manches pour décortiquer vos réponses et croyez-nous, c’est parfois plus croustillant qu’un feuilleton télévisé. On a enquêté discrètement, promis !

Alors, prêts pour le débrief ? Accrochez-vous, ça va secouer un peu !

Le grand bazar des contrats :

  • Renouvellement : 59,9 % d’entre vous n’êtes pas informés du renouvellement de votre contrat dans les temps. C’est un peu comme jouer à la roulette russe administrative, non ? Et le pompon : 95,8 % n’ont pas reçu de notification écrite du motif de non-renouvellement ! On pourrait croire qu’on joue à cache-cache avec l’administration, sauf que là, le perdant c’est souvent vous.
  • Durée des contrats : Des contrats à durée variable, c’est le quotidien de beaucoup d’entre vous. On dirait que l’Éducation nationale a inventé le concept de “l’emploi jetable” ! Et on ne parle même pas des contrats qui s’arrêtent juste avant les vacances pour reprendre à la rentrée…
  • Contrats à la carte : 36,1 % des contrats ne mentionnent pas l’établissement d’exercice ! On dirait que certains d’entre vous sont recrutés à l’aveugle, comme des agents secrets en mission top secrète.

Conditions de travail : Le parcours du combattant

  • Manque de reconnaissance : 45,8 % d’entre vous ont le sentiment de ne pas être reconnus pour votre travail, et 40,8 % ne vous sentez pas intégrés aux équipes pédagogiques! On vous voit, on vous entend, et puis…
  • Accompagnement : Formation et tutorat ? Pour beaucoup, c’est le désert : 52,6 % n’ont bénéficié d’aucune formation et 61,6 % n’ont pas été accompagnés par un tuteur. On dirait qu’on vous envoie au front sans carte ni boussole !
  • Difficultés administratives : 44,4 % d’entre vous galèrent avec le renouvellement des contrats, les paiements, et l’accès à l’information. C’est un peu comme si l’administration avait un logiciel qui bug sans arrêt !

Bien-être et reconnaissance : SOS Détresse

  • Mal-être au travail : 23,8 % ne se sentent pas bien et ne pensent pas que l’institution se soucie de leur bien-être. Si l’Éducation nationale est un paquebot, vous êtes apparemment quelques-uns à vous sentir à la dérive.
  • Absence de considération : 75,3 % ont le sentiment d’un manque de considération de la part de l’administration. C’est un raz de marée !

Rémunération : Le nerf de la guerre (ou plutôt de la galère)

  • Salaires insuffisants : C’est un peu comme si on vous payait avec des billets de Monopoly. 

En conclusion : On ne lâche rien !

Cette enquête a mis en lumière la réalité parfois chaotique que vous vivez. La précarité, le manque de reconnaissance et les conditions de travail difficiles sont des problématiques qui doivent être prises au sérieux.

Action & Démocratie demande :

  • Le respect des délais de prévenance pour le renouvellement des contrats.
  • La justification écrite des motifs de non-renouvellement.
  • La limitation du recours aux CDD pour des besoins permanents.
  • La conformité des contrats avec le lieu d’exercice.
  • L’application du référentiel de rémunération des contractuels des métiers du numérique.
  • Une formation adaptée et un tutorat efficace pour tous les nouveaux agents.
  • Une communication claire sur vos droits.
  • Une majoration de traitement de 14 % pour tous les agents contractuels et titulaires pour rétablir une équité de pouvoir d’achat avec le continent.

Vos témoignages sont notre carburant pour agir et faire bouger les lignes. Et si vous avez d’autres anecdotes croustillantes (ou cauchemardesques) à partager, n’hésitez pas, on est toujours preneurs !

Les résultats complets de l’enquête sont disponibles en PDF ci-dessous pour les plus curieux.

Syndicalement vôtre,

Le bureau Action & Démocratie de l’académie de la Corse

Retrouvez ici les résultats qui décoiffent

(et qu’on a envoyés à M. le Recteur !)

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Convention d’assurance chômage du 15 novembre 2024 : principales évolutions

Convention d'assurance chômage du 15 novembre 2024

La convention d’assurance chômage du 15 novembre 2024, agréée par arrêté du 19 décembre 2024, s’applique depuis le 1er janvier 2025, et plus précisément aux salariés involontairement privés d’emploi dont la fin de contrat de travail intervient à compter de cette date, à l’exception de ceux concernés par une procédure de licenciement engagée antérieurement.

Elle remplace donc le décret du 26 juillet 2019 qui a pris fin le 31 décembre 2024.
Toutefois, pour des raisons opérationnelles de mise en œuvre, l’entrée en vigueur de certaines évolutions réglementaires est différée au 1er avril 2025.

Convention d'assurance chômage du 15 novembre 2024

L'essentiel de la convention d’assurance chômage du 15 novembre 2024

Demandeurs d'emploi inscrits à France travail en corse au quatrième trimestre 2024

Au quatrième trimestre 2024, en Corse, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A) s’établit en moyenne sur le trimestre à 13 420.Ce nombre augmente de 3,6 % sur le trimestre (soit +470 personnes) et de 4,1 % sur un an.
En France métropolitaine, ce nombre augmente de 4,0  % ce trimestre (+3,7 % sur un an).

En Corse, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi, ayant ou non exercé une activité (catégories A, B, C) s’établit en moyenne à 19 880 au quatrième trimestre 2024. Ce nombre augmente de 1,3 % sur le trimestre (soit + 260 personnes) et de 2,8 % sur un an.

En France métropolitaine, ce nombre augmente de 1,8 % ce trimestre (+1,8 % sur un an).

Source : DREETS de Corse

« Au cœur des négociations d'assurance chômage », une série documentaire inédite

Le 21 janvier, l’Unédic diffuse sa série documentaire « Au cœur des négociations d’assurance chômage ». Composée de quatre épisodes, elle a été tournée pendant les dernières négociations à l’automne 2024 entre les organisations représentatives des salariés et des employeurs. Immersion, interviews, séquences « off », cette série dévoile le rôle des experts de l’Unédic comme jamais auparavant.

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Journée d’action devant la préfecture de Corse le jeudi 5 décembre 2024

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L’intersyndicale de la Fonction publique CFDT, CFE-CGC, CGT, FSU, STC et UNSA de la Corse du sud est aujourd’hui rassemblée pour faire face aux attaques et aux mesures punitives envisagées contre les agents des services publics.

Hier soir, mercredi 4 décembre, le vote de la motion de censure a renversé le gouvernement Barnier. Aussi, Monsieur Kasbarian n’est plus ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l’action publique. Mais l’intersyndicale de la Corse du sud reste mobilisée pour exiger du futur ministre de la Fonction publique qu’il renonce :

  • au gel de la valeur du point d’indice ;
  • à l’instauration des 3 jours de carence ;
  • à la diminution de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie ;
  • au non-versement de la Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat.

Ces mesures qui étaient envisagées par le gouvernement d’Emmanuel Macron et de Michel Barnier sont encore plus préoccupantes pour la Corse, car sur notre île, 1 actif sur 3 est un agent public. C’est pourquoi, nos organisations syndicales appellent les agents de la fonction publique, fonctionnaires et contractuels, mais également tous les citoyens, à se mobiliser très massivement pour :

  • la revalorisation de l’indemnité compensatoire pour frais de transport, son extension et son élargissement aux retraités ;
  • des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques ;
  • l’ arrêt des suppressions de postes ;- des créations d’emplois partout où cela est nécessaire ;
  • l’accès à l’emploi titulaire pour les agents contractuels ;
  • l’augmentation de la valeur du point d’indice au titre de l’année 2024 et des années suivantes, mais également des mesures salariales générales ;
  • la refonte des grilles indiciaires ;
  • l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes ;
  • l’abandon des orientations du projet de loi dit « Guerini » qui vise à « davantage récompenser le mérite » et « (lever le tabou du) à permettre le licenciement des fonctionnaires » (ou encore « remettre en cause les catégories C, B et A »). Ces mesures sont inacceptables.
  • enfin, nous exigeons l’obtention pour tous d’une prime de vie chère en Corse.

Cette journée de mobilisation et de grève n’est qu’un début!

Uniti, Inseme, Vinceremu

AD-CFE-CGC-Grille-Prefecture-Corse
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L’intersyndicale de la Fonction publique CFDT, CFE-CGC, CGT, FSU, STC et UNSA de la Corse du sud a été reçue pendant près d’une heure par M. le Directeur de cabinet de M. le préfet pour lui faire part des préoccupations et revendications des agents des trois versants de la fonction publique (État, Hospitalière et Territoriale).

Travailler jusqu’à la mort : la nouvelle lubie du gouvernement !

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Salut les collègues !

Vous vous sentez un peu épuisésdémotivés voir carrément au bout du rouleau ?

Pas d’inquiétude ! Le gouvernement a trouvé une nouvelle solution miracle pour améliorer nos conditions de travail et maintenir notre pouvoir d’achat : travailler malade ! Oui, vous avez bien entendu !

Enseignant_fauteuil_roulant

Fini les jours de carence pour se remettre d’une petite grippe attrapée au contact de nos chers élèves ! Dorénavant, on vient bosser, même avec 40 de fièvre, un bras en moins et une perfusion dans chaque narine.

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C’est ça, l’égalité avec le privé ! Sauf que dans le privé, les jours de carence sont souvent pris en charge par l’employeur ou d’autres organismes. Pas chez nous ! Non, non, on est des fonctionnaires, des privilégiés, rappelez-vous !

Le gouvernement, dans sa grande sagesse, a donc décidé d’augmenter le nombre de jours de carence à trois, tout en diminuant notre traitement de 10% pendant notre arrêt maladie.

C’est sûr que quand on est cloué au lit par la grippe aviaire contractée au milieu de 30 bambins, on a vraiment envie de se dire : “chouette, je vais perdre 290€ cette semaine !”

Et le meilleur dans tout ça, c’est que notre chère ministre de l’Éducation nationale, Anne Genetet, semble tout à fait d’accord avec cette mesure. Elle est sans doute trop occupée à compter les économies réalisées sur notre dos pour se rendre compte que 80% de nos arrêts maladie de courte durée sont dus à des maladies virales attrapées au travail.

Le gouvernement nous avait déjà concocté le recul de l’âge de départ à la retraite. Bientôt, il faudra enseigner jusqu’à l’âge de Mathusalem ! Celui qui disait, dans un sketch de Fernand Reynaud, « N’anticipons pas » quand on lui parlait de la retraite des vieux. 

Il faudra tant bien que mal continuer de faire cours avec une arthrose à chaque articulation et une sciatique qui lui remonte jusqu’aux oreilles. C’est la double peine, les collègues ! Non seulement on nous oblige à travailler plus longtemps, mais en plus on nous expose à toutes les pathologies qui accompagnent la vieillesse. On se croirait dans un film d’horreur, sauf que là, c’est la réalité qui nous rattrape.

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Notre avenir vu dans la boule de cristal de Bercy. (Et non, ce n'est pas Oscar qui reprend du service.)

Un véritable acte de patriotisme économique : ne vous soignez plus du tout !

Imaginez : plus de sécurité sociale à financer, un gain de temps considérable (fini les rendez-vous médicaux !) et une contribution ultime à l’équilibre des caisses de retraite en mourant avant l’âge fatidique.

Bon, d’accord, on s’emballe peut-être un peu… Mais avouez qu’avec ces nouvelles mesures, on n’est pas loin de penser que le gouvernement nous pousse à creuser nous-mêmes nos tombes avec nos petites cuillères ! N’oublions pas que la santé des travailleurs est un investissement, pas un coût .

Alors, on fait quoi ? On se laisse faire ? Certainement pas ! Action & Démocratie / CFE-CGC appelle à la mobilisation ! 

Écrivons tous à nos députés et sénateurs pour leur faire part de notre mécontentement !

Un petit modèle de lettre est disponible plus bas pour les moins inspirés (on sait que vous êtes fatigués). 

 

Le jeudi 5 décembre, avec l’intersyndical, on se mobilise aussi dans la rue !

Rendez-vous à 10h30 devant la préfecture de Corse

Lire le communiqué de l’intersyndical

 

Faisons entendre raison à ces brillants décideurs qui semblent avoir oublié que, sans nous, l’Éducation nationale s’écroule ! 

Ensemble, soyons plus forts que le virus de l’absurdité gouvernementale !

 

Ça nous rappelle une chanson de Gaston Ouvrard “Je ne suis pas bien portant” | Archive INA

C’était l’époque du comique troupier. Hélas, le temps est désormais au tragique ministrier. 

Mobilisation générale le 5 décembre !

AD-Corse

 

Rassemblement

jeudi 05 Décembre 10h30
Devant la préfecture d’Ajaccio

AD-Corse
intersyndicale-fp-corse

COMMUNIQUÉ

Fonction publique : Mobilisation sur l’ensemble du territoire le 5 décembre

Les organisations syndicales CGT, CFDT, UNSA, FSU, CFE-CGC et le STC appellent les agent·es de la Fonction publique à une journée d’action, de rassemblements, de manifestations et de grève sur l’ensemble du territoire le 5 décembre 2024.

Répondant à la demande de l’ensemble des organisations syndicales représentatives de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian ̶ ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l’action publique ̶ a été contraint d’accorder une audience le jeudi 7 novembre dernier.

Les organisations syndicales ont obtenu l’abandon de la suppression des catégories C, B et A de la fonction publique envisagée au titre du projet de loi dit « Guerini ». Le ministre s’est aussi engagé à rediscuter de son projet « d’agenda social ».

Force est de constater que Guillaume Kasbarian n’a pas répondu à la plupart des autres propositions et revendications portées par les organisations syndicales.

C’est pourquoi nous en appelons à une première journée de mobilisation sur l’ensemble du territoire, le 5 décembre 2024, y compris par la grève et la manifestation.

C’est pourquoi nous exigeons que le ministre renonce :

– Au gel de la valeur du point d’indice,
– Aux 3 jours de carence dans la fonction publique,
– A la diminution de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie, de 100% à 90%,
– Au non-versement de la Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat (Gipa).

En corse, 1 actif sur 3 est un agent public, c’est pourquoi, nos organisations syndicales appellent les agent.es de la fonction publique, fonctionnaires et contractuel.les, et au-delà, à se mobiliser très massivement pour notamment :

– La revalorisation de l’indemnité compensatoire pour frais de transport, son extension et son élargissement aux retraités
– Des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques,
– L’arrêt des suppressions de postes et des créations d’emplois partout où c’est nécessaire et l’accès à l’emploi titulaire des agents contractuels,
– L’augmentation de la valeur du point d’indice au titre de l’année 2024 et des années suivantes et des mesures salariales générales,
– La refonte des grilles indiciaires,
– L’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes,
– L’abandon des orientations du projet de loi dit « Guerini ». En effet, « davantage récompenser le mérite », « lever le tabou du licenciement des fonctionnaires » ou encore sur « la remise en cause des catégories C, B et A » sont inacceptables et en disent long sur ses intentions,
– Enfin, pour la Corse, l’obtention pour tous d’une prime de vie chère

Nos organisations syndicales conviennent de se revoir après cette journée de mobilisation et de grève.

Pour la sauvegarde de nos emplois et de nos services publics
Rassemblement jeudi 05 Décembre 10h30
Devant la préfecture de Corse

Uniti, Inseme, Vinceremu

 
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