Non au recul des droits en cas de maladie ! Action & Démocratie / CFE-CGC saisit le Conseil d’État

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Communiqué

Action & Démocratie / CFE-CGC

saisit le Conseil d’État

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Fidèle à son identité et aux valeurs portées par sa dénomination, le syndicat de l’éducation de la CFE-CGC Action & Démocratie choisit, une fois encore, d’agir pendant que d’autres renoncent ou font semblant en se bornant à publier des communiqués sans conséquence, à lancer des pétitions sans stratégie ou bien à
appeler à des grèves sans résultat.

Non au recul des droits en cas de maladie !

Le syndicat Action & Démocratie / CFE-CGC a officiellement saisi le Conseil d’État afin de faire annuler la circulaire du 15 mars 2024, qui réduit à 90 % le traitement des fonctionnaires en congé de maladie ordinaire.

Ce texte, émanant de la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP), impose à des milliers d’agents publics, déjà fragilisés par la maladie, une perte de rémunération injuste et brutale.

Pour Action & Démocratie / CFE-CGC, cette mesure constitue un recul sans précédent des droits des agents, en particulier dans un contexte où la souffrance au travail, le burn-out et les arrêts maladie liés aux conditions d’exercice sont en forte hausse dans l’Éducation nationale.

« Pénaliser financièrement un agent malade, c’est le doublement de la peine. C’est inadmissible. La santé des agents publics ne peut pas être une variable d’ajustement budgétaire. », déclare Jean-Michel LUJAN-TADDEÏ, président de la section corse du syndicat.

En saisissant le Conseil d’État, Action & Démocratie entend faire respecter le principe de protection des agents publics et faire barrage à toute tentative d’érosion de leurs droits fondamentaux.

👉 Action & Démocratie dépose également une question prioritaire de constitutionnalité à propos de cette circulaire qui fait peser sur les seuls fonctionnaires la charge de combler les déficits du budget de la nation, qui plus est au détriment de leur santé.


📩 Contact presse :
Action & Démocratie / CFE-CGC de Corse
aetd.corse@gmail.com

🔗 Plus d’infos : https://actionetdemocratie.com/90-du-traitement-en-cas-de-maladie-ad-saisit-le-conseil-detat/

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Soutien et action suite à l’agression d’une collègue à Bastia

Azzioni è Dimucrazia di Corsica

Communiqué

Le Syndicat Action & Démocratie / CFE – CGC Corse apporte son soutien total et entier à notre collègue victime de l’agression inqualifiable survenue à l’école Defendini de Bastia le vendredi 4 avril.

Nous tenons à exprimer notre solidarité la plus sincère envers elle face à cette épreuve.
 
En signe de soutien et en écho à l’appel lancé par d’autres organisations syndicales, Action & Démocratie / CFE – CGC Corse s’associe pleinement à l’appel à procéder à un

débrayage dans tous les établissements de l’académie de Corse le lundi 7 avril dès 8 h 30.

 
Nous encourageons tous nos adhérents et l’ensemble des personnels à se joindre à ce mouvement afin de marquer notre indignation face à cet acte de violence et de réaffirmer notre exigence d’un environnement de travail sûr et respectueux pour tous.
 
Action & Démocratie / CFE – CGC Corse prend acte positivement de la réaction rapide et des mesures prises par le Rectorat de l’académie de Corse suite à cette agression. Nous saluons notamment la prise de contact immédiate avec les équipes, le déplacement de l’autorité hiérarchique, la mise en place de la protection fonctionnelle et le dépôt de plainte par les services académiques. Nous notons également avec satisfaction l’interpellation rapide de l’auteure présumée des faits et son placement sous contrôle judiciaire, confirmés par le procureur de Bastia.
 
Cependant, Action & Démocratie / CFE – CGC Corse déplore vivement la répétition trop fréquente de telles agressions à l’encontre des personnels de l’éducation. Ces actes sont intolérables et rappellent la nécessité d’une vigilance constante et de mesures de protection efficaces pour garantir la sécurité de tous au sein de nos écoles.
 
Nous tenons à rappeler à l’ensemble des personnels de l’académie de Corse l’existence du guide académique d’accompagnement intitulé “Gestion des situations complexes”, dont l’élaboration a bénéficié de la participation des organisations syndicales. Cet outil précieux met à disposition des personnels l’ensemble des procédures visant à garantir un soutien inconditionnel de l’institution en cas d’incivilité ou d’agression dans le cadre de leurs fonctions. Ce guide est téléchargeable à l’adresse suivante :
Nous encourageons vivement chacun à en prendre connaissance.
 
Action & Démocratie / CFE – CGC Corse restera vigilant quant au suivi de cette affaire et continuera d’œuvrer pour la défense des droits et la sécurité de tous les personnels de l’éducation en Corse.
 
Le bureau académique

Rencontre à Ajaccio avec Monsieur le ministre de l’Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification

CFE-CGC Corse

Communiqué

Rencontre le 07 mars 2025 15H30 à Ajaccio avec Monsieur le ministre de l’Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification.

 
Monsieur le ministre de l’Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification, a reçu la CFE-CGC de Corse ce vendredi 7 mars 2025 à Ajaccio.
 

Action & Démocratie / CFE-CGC Corse faisait partie de la délégation.

Lors de cet entretien, la CFE-CGC de Corse a remis à monsieur le Ministre, la contribution au volet social sur l’autonomie “Processus Beauvau”. 
 
Ce document détaille nos contributions et revendications syndicales dans le cadre des discussions sectorielles  sur le volet social de l’autonomie de la Corse.
 
 Il met en lumière les enjeux sociaux cruciaux pour les salariés et fonctionnaires de Corse, dans un contexte socio-économique marqué par un coût de la vie élevée et des particularités démographiques, géographiques et économiques de la Corse.

 

Action & Démocratie / CFE-CGC Corse porte les préoccupations des agents au Ministre

 
Nous avons échangé particulièrement sur les revendications sociales de la CFE-CGC de Corse pour la fonction publique dans le cadre du processus d’autonomie. 
 
La CFE-CGC siégeant au niveau national, au Conseil Supérieur de la Fonction publique, notre syndicat portera ses propositions également dans cette instance.
 
Concernant la fonction publique :
 
Action & Démocratie  / CFE-CGC de Corse a exposé ses revendications spécifiques au secteur public en général et pour l’Éducation nationale, incluant la préservation des statuts de la fonction publique, l’importance de garantir la diversité de la représentativité syndicale et sa cohérence avec la représentativité syndicale nationale. 
 
  •  Nous avons insisté sur la nécessité de préserver et d’améliorer les statuts de la fonction publique en corse, en garantissant, comme pour le privé, l’application de la règle du mieux-disant entre les dispositions sociales nationales et régionales dans le cadre de l’autonomie à venir.
  • Nous avons demandé la pérennité des moyens financiers correspondants par l’État. Ces deux conditions nous paraissant essentielles pour assurer le progrès social dans le temps.
  • Nous avons souhaitez attirer l’attention sur la situation particulière des fonctionnaires en Corse, notamment en ce qui concerne le pouvoir d’achat et les conditions de mutation.
    • Nous revendiquons une majoration de traitement de 14 % pour rétablir une équité de pouvoir d’achat entre les fonctionnaires, ainsi que l’institution d’un barème de bonification qui favorise les mutations en Corse des fonctionnaires ayant des liens avec l’île.
  • Un point sur le devenir des établissements publics, France travail, AFPA, hôpitaux,  etc et de leurs personnels a été abordé 
          
 La CFE-CGC de Corse entend porter la voix des agents de la fonction publique et du secteur privé dans les discussions générales et sectorielles à venir et nous avons demandé lors de cet entretien avec le ministre, la création, dès à présent, d’un institut du dialogue social en Corse, pour travailler sur un socle de propositions et d’adaptations des textes sociaux nationaux si nécessaire, au contexte régional dans le cadre de l’autonomie. 
 
En conclusion, la CFE CGC demande que soit gravé dans le marbre que l’autonomie ne se traduise pas par une régression sociale et nous avons rappelé nos revendications générales :
  • Que le statut d’autonomie garantisse le maintien des dispositions sociales nationales dans le secteur public et privé.
  •  Que les acquis et textes sociaux nationaux en vigueur constituent le socle “minimum social garanti” : Dispositions du Code général de la fonction publique ,différents accords nationaux et régionaux du secteur public. Pour le secteur privé : les accords de branches, conventions collectives nationales, le code du travail, les accords régionaux en vigueur etc….).
  • Que les accords sociaux régionaux proposés à l’autonomie, modifiant les dispositions des accords sociaux nationaux et régionaux en vigueur devront être validés par la signature majoritaire des syndicats pour être applicables.  
Action & Démocratie / CFE-CGC Corse remercie Monsieur le ministre de l’Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification de cette démarche d’écoute des spécificités locales.

Autonomie et vigilance sur les acquis sociaux

CFE-CGC Corse

Communiqué

Participation de la CFE-CGC Corse à la rencontre avec M. François REBSAMEN, le Ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation

Le 12 février 2025, l’Union Régionale CFE – CGC Corse a participé à la Préfecture de Corse, à la rencontre avec Monsieur le Ministre de l’aménagement des territoires et de la décentralisation. Lors de cette rencontre, chaque organisation syndicale disposait de cinq minutes pour s’exprimer.

Autonomie et vigilance sur les acquis sociaux.

La CFE-CGC Corse a souligné l’importance d’une approche éclairée par les expériences d’autres territoires autonomes, notamment la Nouvelle-Calédonie. Des échanges ont eu lieu avec les homologues de Nouvelle-Calédonie de la CFE-CGC, permettant de bénéficier d’un retour d’expérience précieux sur les réalités de l’autonomie.

À titre d’exemple, la CFE-CGC a mis en évidence des disparités préoccupantes en Nouvelle-Calédonie, telles que:

  • Un temps de travail de 39 heures pour les fonctionnaires territoriaux, comparativement à 35 heures pour les fonctionnaires d’État ;
  • La non-répercussion des deux dernières augmentations du point d’indice pour les cadres territoriaux;
  • Un coût de la vie plus élevé combiné à un salaire minimum plus bas.

Face à ces constats, la CFE-CGC Corse a fermement insisté sur la nécessité de garantir la pérennité de la règle du mieux-disant dans le cadre du processus d’autonomie de la Corse. Cette règle assurerait que les mesures nationales et locales les plus favorables aux agents soient maintenues dans le temps, évitant ainsi toute régression sociale.

La CFE-CGC de Corse réaffirme son engagement à défendre les intérêts matériels et moraux des travailleurs corses et à veiller à ce que l’autonomie de la Corse se traduise par une amélioration concrète de leurs conditions de vie et de travail.

En savoir plus :  Contributions de la CFE – CGC de Corse au volet social de l’évolution institutionnelle de la Corse

Journée d’action devant la préfecture de Corse le jeudi 5 décembre 2024

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intersyndicale-fp-corse

L’intersyndicale de la Fonction publique CFDT, CFE-CGC, CGT, FSU, STC et UNSA de la Corse du sud est aujourd’hui rassemblée pour faire face aux attaques et aux mesures punitives envisagées contre les agents des services publics.

Hier soir, mercredi 4 décembre, le vote de la motion de censure a renversé le gouvernement Barnier. Aussi, Monsieur Kasbarian n’est plus ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l’action publique. Mais l’intersyndicale de la Corse du sud reste mobilisée pour exiger du futur ministre de la Fonction publique qu’il renonce :

  • au gel de la valeur du point d’indice ;
  • à l’instauration des 3 jours de carence ;
  • à la diminution de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie ;
  • au non-versement de la Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat.

Ces mesures qui étaient envisagées par le gouvernement d’Emmanuel Macron et de Michel Barnier sont encore plus préoccupantes pour la Corse, car sur notre île, 1 actif sur 3 est un agent public. C’est pourquoi, nos organisations syndicales appellent les agents de la fonction publique, fonctionnaires et contractuels, mais également tous les citoyens, à se mobiliser très massivement pour :

  • la revalorisation de l’indemnité compensatoire pour frais de transport, son extension et son élargissement aux retraités ;
  • des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques ;
  • l’ arrêt des suppressions de postes ;- des créations d’emplois partout où cela est nécessaire ;
  • l’accès à l’emploi titulaire pour les agents contractuels ;
  • l’augmentation de la valeur du point d’indice au titre de l’année 2024 et des années suivantes, mais également des mesures salariales générales ;
  • la refonte des grilles indiciaires ;
  • l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes ;
  • l’abandon des orientations du projet de loi dit « Guerini » qui vise à « davantage récompenser le mérite » et « (lever le tabou du) à permettre le licenciement des fonctionnaires » (ou encore « remettre en cause les catégories C, B et A »). Ces mesures sont inacceptables.
  • enfin, nous exigeons l’obtention pour tous d’une prime de vie chère en Corse.

Cette journée de mobilisation et de grève n’est qu’un début!

Uniti, Inseme, Vinceremu

AD-CFE-CGC-Grille-Prefecture-Corse
AD-Prefecture-Corse

L’intersyndicale de la Fonction publique CFDT, CFE-CGC, CGT, FSU, STC et UNSA de la Corse du sud a été reçue pendant près d’une heure par M. le Directeur de cabinet de M. le préfet pour lui faire part des préoccupations et revendications des agents des trois versants de la fonction publique (État, Hospitalière et Territoriale).

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